Wah ! Une vraie tuerie ! "The plain of Ida" arrache sa mère et fait passer Bolt Thrower pour de charmants bambins sevrés de Spiderman. C'est d'une lenteur apocalyptique, mais cependant peu nauséabonde, plutôt lumineuse. L'endroit où le noir le plus absolu du désespoir franchi le rubicon, le big bang primordial, la vie qui surgit là où on l'attend le moins, une vie fraîche et enivrante, marquée au fer rouge par le démon cornu qu'est Vindsval. C'est absolument démentiel de pureté,
Comment ne pas être sensible à la noirceur émanant de ce pavé tonitruant sur la place de la musique ?
"Ginnungagap" me rappelle les heures glorieuses où Quorthon créait le Black Viking, simple et beau, une musique pour les einherjers tombés au combat, ceux qui ne souhaitent pas être bouffé par les vers, ceux qui préfèrent brûler dans leur drakkar.
"The last journey of Ringhorn" qui rivalisent avec "Journey to the end" de Windir -Tiens tiens, merci Julien c'est encore grâce à toi, Vaillant archange métallique, tu nous manques-, délivre à mon avis dans sa conclusion boréale un réel message d'espoir en plus de la plus exceptionnelle rythmique qui s'entendra jamais -de mémoire de vieux métalleux -. DIN-GUE !
Bon bin ça fait du bien d'être dithyrambique des fois ! Surtout pour un chti franchouillard qui enfonce toute la concurrence.