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Rainbow
Ritchie Blackmore's Rainbow
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le 05 Septembre 2013 par LE OUISTITI


Evidemment d'accord sur le fond de la chronique, RAINBOW époque Dio était l’échappatoire nécessaire à un artiste tel que Blackmore, et même avec quelques défauts, l'osmose entre Dio et Blackmore est inoubliable.

Cependant, je suis un peu agacé par la forme et par certaines piques qui me semblent malheureuses, notamment concernant Coverdale et Hugues (seconds couteaux, la classe...), Robert Plant (pale copie de Steve Marriot...), ou l'avis général sur l’ère "funky" de DEEP PURPLE qui personnellement me ravit ("Stormbringer" est un grand album), mais nous entrons là dans les goûts et les couleurs de chacun, bien évidemment...

le 04 Septembre 2013 par RAMON


Cet album, je l'ai acheté après avoir succombé à "Rising" ainsi qu'au merveilleux témoignage Live "On Stage", ce dernier restant selon moi le meilleur RAINBOW.
"Man On The Silver Mountain", "Catch The Rainbow", "Sixteen Century Greensleeves" et "Still I'm Sadé, quatre morceaux époustouflants y étaient magistralement interprétés aussi il était naturel de me jeter sur leur version studio tout en espérant les entendre entourées de chansons encore inconnues mais forcément magiques à l'amateur du cocktail de Heavy/Rock mâtiné de mélodies folk/médiévales que je suis.

Une fois posé le diamant sur les sillons du disque vinyle (technique surannée un poil plus poétique que l'écoute après téléchargement en MP3, légal ou non, et surtout qualitativement bien supérieure dès lors qu'il s'agit d'écouter des enregistrements analogiques), la surprise est de taille pour celui qui connait par cœur les œuvres Blackmoriennes (au hasard, le gigantesque "Burn", voire le très bon "Stormbringer"...) et trouve que "Come Taste The Band" est un grand disque.

Bah oui, cet album c'est du "Hard" Rock vraiment très soft alors que son (ses) successeur(s) envoient un son puissant qui annonce le Heavy à venir et que DEEP PURPLE dépote grave depuis la parution de "In Rock" en 1970.
Passé ce sentiment étrange on est forcément déçu par l'interprétation des quatre titres cités plus haut tant ils ressemblent à des maquettes comparées aux versions live très abouties que proposera le groupe un an après : "Catch The Rainbow" est magnifique mais il faut du temps pour apprivoiser le contraste avec sa transfiguration live, "Still I'm Sad" est jouée en instru alors que "Sixteen Century Greensleeves" comme "Man On The Silver Mountain" mènent un train de sénateur... comme l'ensemble du disque en fait, ça joue pépère !
Bien sûr on extraira du lot le merveilleux "Temple Of The King", authentique pépite Folk, genre que l'homme en noir n'osera vraiment s'approprier que longtemps après en compagnie de sa muse Candice Night, sans totalement renier son passé de rockeur bruyant.

Après moult écoutes, il se trouve qu'on y revient sans rechigner, d'ailleurs on finit par apprécier un ensemble concocté dans l'urgence avec les moyens du bord, soit le groupe ELF débauché pour l'occasion aussi on appréciera au passage le délicieux solo de piano de Mickey Lee Soule sur "If You Don't Like Rock'N'Roll" comme un hommage réussi aux pionniers des 50's, ainsi que la ligne de basse de Craig Grubber sur "Snake Charmer", mais il paraît évident que ni Blackmore ni Dio n'avaient l'intention de poursuivre sur ce tempo et qu'il leur fallait s'entourer d'acolytes capables de propulser leur musique vers un horizon nettement plus ambitieux.
Cozy Powell, Jimmy Bain et Tony Carey n'allaient pas tarder à apporter leur (précieux) concours à la réalisation de ce projet.

Alors ce "Ritchie Blackmore's Rainbow" ?
Inabouti de par son interprétation, mais tellement charmant !

Note 3,5/5 arrondie à 4

le 04 Septembre 2013 par XAV


Comme d'habitude, Baazbaaz obligé de troller dans lss chroniques : au hasard, DEEP PURPLE fini en 72 et la reformation des années 80 pitoyable, bah voyons, faut écouter "Burn" et "Perfect Strangers" mon ami ; le couplet sur Coverdale, à charge et ridicule, ça reste un grand chanteur ; RAINBOW pathétique après 79, très excessif même si les années Dio sont évidemment les meilleurs, un "Bent Out Of Shape" par exemple est excellent.
Dommage parce que du coup, on ressort énervé de la lecture d'une chronique par ailleurs très juste. Effectivement, ce premier RAINBOW, avec quelques imperfections, est une pierre angulaire du Heavy Metal : l'avènement du grand Ronnie James Dio ; l'imagerie heroic fantasy, mais avec des paroles assez subtiles ; les riffs tranchants de Blackmore ; des classiques à revendre.
C'est peut-être le moins bon des trois RAINBOW avec Dio, encore que, mais il est déjà mémorable. Comme le dit bien la chronique, les deux hommes sont en osmose, on reconnaît le Blackmore du DEEP PURPLE mais Dio et son lyrisme le poussent déjà vers d'autres horizons.

Le 4/5 est logique, mais ce disque est tellement légendaire, et appelle ensuite à deux chefs-d'oeuvre remplis eux aussi de morceaux inoubliables, du coup je lui mets 5.

le 01 Juillet 2008 par DAVID


Le son est vraiment faiblard pour ce premier album : Burn, Who Do We think We Are et Stormbringer ont un bien meilleur son.
Le line up avec les musiciens d'ELF est vraiment poussif, pas étonnant que Ritchie changera complètement de musiciens (hormis Dio) dès le prochain disque. On n'entend pas assez les claviers, tout est axé sur la guitare... enfin ça c'est systématique avec Rainbow.
Sinon, que dire ? De très belles ballades, Ritchie reprend ce qu'il avait commencé avec Soldier Of Fortune, des classiques dont les versions live seront bien meilleures (Still I'm Sad, Man on the silver mountain), un Self Portrait très agréable et un résidu de la période "funky" de Stormbringer : Snake Charmer.
Un bon disque, mais pas l'idéal pour découvrir Rainbow.

le 01 Juillet 2008 par AERONTH


Hahaha, très bonne analyse dans la chronique, avec la guitare sur la pochette, que je n'avais pas vue au premier abord. Le plus drôle c'est qu'effectivement, Blackmore ne devait pas s'attendre à réveiller un démon qui va s'avérer être un bien meilleur chanteur qu'il n'est lui-même guitariste.

Et on s'y retrouve dès ce premier album de RAINBOW : mais où est passée la sauvagerie qu'aurait attendue d'un descendant de In Rock ? L'album est étonnamment équilibré entre le rocailleux, le planant et la ballade. Il semblerait que la voix de Dio ait déjà mis les choses au point : RAINBOW sera mélodique, ou ne sera pas.

Et il l'est ! On trouve ici les premières perles de leur discographie, à commencer par un « Catch The Rainbow » évasif, suivi peu après par le merveilleux « Temple Of The King », rythmé et envoûtant.

Néanmoins, l'hymne (terme plutôt péjoratif dans ce contexte) introduisant l'album, « Man On The Silver Mountain », ne m'a pas réellement convaincu ; malgré la fougue du chant, l'ensemble manque de pêche et vieillit assez mal. Preuve que telle n'est pas l'orientation à choisir, et que RAINBOW n'est pas DEEP PURPLE période Dio. Le reste de l'album, bien que non dénué d'intérêt (à l'image du très plaisant « Self Portrait »), peine tout de même à s'élever du lot.

Bilan plutôt positif pour ce premier essai, l'ensemble est très prometteur, à l'image du chanteur revélé ici (si si, j'insiste...) : rien de surprenant dans le fait que RAINBOW sortira, l'année suivante, un véritable chef-d'œuvre !













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