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Led Zeppelin
The Song Remains The Same [2007]
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le 13 Septembre 2022 par SWISSIDOL


Je n'ai jamais compris les critiques s'étant abattues sur ce live. Allez, le seul petit bémol pour moi, c'est ce "Rock And Roll" d'entrée que je trouve bien poussif. Mais, pour le reste, j'adore "Rain Song", "No Quarter", "Stairway", "Dazed & Confused" ou "Moby Dick" qui prennent vraiment leur temps et qui font planer.

le 31 Octobre 2018 par GOLGOTH 68


Un grand album pour moi et des morceaux transcendés dans leur version live (ce qui ne se fait plus trop aujourd'hui où souvent les lives sont une copie quasiment à la note près de la version studio...).

Quelques longueurs comme dans "Moby Dick" ou "No Quarter" cependant.

Mon coup de gueule sur ces rééditions augmentées / améliorées (je crois qu'il y en en a eu encore une récemment) qui poussent à repasser à la caisse.

le 30 Octobre 2018 par LEO


Globalement du même avis que FRED !
Ce Live est épuisant à écouter sur la longueur tant les morceaux y sont étirés inutilement.
Je pourrais en dire autant du mythique "Made In Japan" de DEEP PURPLE avec ses impros lourdingues à n'en plus finir sur "The Mule" et "Space Truckin'", à la grosse différence que les solistes Ritchie Blackmore et Jon Lord évitaient de faire trop de pains ou de s'emmêler les pinceaux comme cela arrivait fréquemment à Jimmy Page, en concert !
Si je reconnais volontiers que Page est un guitariste et un arrangeur de bon goût en studio, je ne peux pas en dire autant dans le contexte du live où je l'ai souvent trouvé plus que limite, d'autant plus dans les moments d'impro en roue libre !
À cela, plusieurs raisons : premièrement, pas mal de compos de LED ZEP comprenaient de nombreuses pistes en diverses parties de guitare en studio, de sorte qu'il était ardu pour Jimmy de faire sonner certains morceaux d'une manière similaire ou du moins suffisamment satisfaisante en concert. d'autre part comme l'a souligné Fred, il y eut les addictions de Page aux stupéfiants qui ont vu sa santé et par conséquent, son jeu décliner avec les années. enfin, on peut aussi avancer sans trop se tromper, qu'aussi talentueux soit-il, Jimmy Page n'a jamais été un guitariste virtuose hyper concentré sur son jeu et sa technique comme l'a toujours été Jeff Beck par exemple !
Pour revenir à ce double-Live, LED ZEPPELIN tournait quasiment non-stop depuis presque un an quand la formation passablement exténuée fut captée en fin de tournée sur ces trois dates au Madison Square Garden fin Juillet 73. pas étonnant donc que Page, Plant, Jones et Bonham n'aient pas été pas au mieux de leur forme à ce moment-là ! cela dit, sur le plus alerte et convaincant triple-Live "How The West Was Won" (paru en 2003 mais enregistré fin Juin 72 en Californie), le groupe étirait aussi ses morceaux onze mois auparavant et les digressions diverses plombaient déjà le rendu général, donc rien de nouveau à ce niveau-là (LED ZEP était coutumier du fait depuis le départ).
J'avoue que la version augmentée avec les six titres manquants à l'origine, redonne un peu de piment à ce "The Song Remains The Same" qui se traînait lamentablement dans sa version initiale, mais ça ne m'empêche pas de trouver lourdingue les presque trente minutes de "Dazed And Confused", assommantes les onze minutes du solo de batterie obligatoire sur "Moby Dick" et éprouvante la version à rallonge de treize minutes de "Whole Lotta Love".
"No Quarter" et "Stairway To Heaven" sont du même tonneau avec pas moins de dix minutes au compteur chacun. par chance, ceux-là s'en tirent mieux mais on ressent tout de même les musiciens laminés par la fatigue. "Rock And Roll" en ouverture n'échappe pas à ce constat d'épuisement général !
Que l'on ne se méprenne pas, je ne suis pas contre l'expérimentation ou l'extension de certains morceaux à l'occasion, mais il faut dans ce cas que les musiciens apportent du concret et que cela mène à quelque chose de valable et pas uniquement à des moments d'autosatisfaction où l'on verse dans le n'importe quoi sous prétexte d'innovation ou de délire sous l'impulsion du moment !
Il va sans dire que j'ai toujours préféré de très loin LED ZEPPELIN en studio, où l'énergie et l'inspiration étaient canalisées au maximum afin d'en préserver la substantifique moelle.

le 30 Octobre 2018 par JERRY


Au regard des divers commentaires concernant "The Song Remains The Same" de ce bon vieux Dirigeable, je me permets de retranscrire les propos de Jimmy Page (glanés dans un hors-série (n° 35) du magazine musical britannique Q de Janvier 2003 (traduit en français pour une parution au cours du deuxième trimestre 2004)) qui éclairent d'un jour nouveau et instructif le "making of" de cet album.

Avec, entre autres citations : "Ce n'était pas le meilleur concert, musicalement, mais c'était le seul dont on avait les bobines. Ce n'était pas une de ces soirées magiques, mais ce n'était pas une horreur non plus." et, un peu plus loin : "Lorsque nous étions sur scène, nous voulions toujours aller plus loin, les chansons étaient en perpétuelle transformation. Sur "The Song Remains The Same", on perçoit bien cette priorité, mais pas grand-chose d'autre."

Et cette révélation, qui ne permet pas de mettre en doute la sincérité de "Pagey", que j'ai toujours porté en haute estime : "Il n'y a pas eu de manipulation. C'est bourré de planteries à la guitare. D'ordinaire, on serait tenté de les enlever, mais c'est impossible lorsque c'est une bande-son de film. À sa manière, c'est un album honnête." Une des seules dérogations à cette règle qu'il se soit autorisée à réaliser concerne l'introduction de PLANT pour "Stairway To Heaven" où ce dernier lance : "C'est une chanson d'espoir..." et dont la version intégrale contenait "... Et c'est une chanson très calme, alors bouclez-là !"

Longtemps retardé, les membres de LED ZEPPELIN n'étant pas satisfaits des visuels proposés dans la version "cinéma", le disque "originel" sortit au beau milieu d'une tempête dans le groupe. PLANT avait été hospitalisé après son accident de voiture en Août 1975, et le groupe avait été obligé de repousser les plans de tournée, y compris ceux où devaient être tournés des concerts supplémentaires pour le film. Tenu à l'écart de la première place des classements américains par Stevie WONDER, "The Song Remains The Same" ne surpassa pas le succès de "Frampton Comes Alive!", plus vieux d'un an, ni même du premier BOSTON et des EAGLES avec "Hotel California". On peut trouver mieux comme contexte de sortie (en Septembre 1976) d'un album composé d'enregistrements datant des 27, 28 et 29 Juillet 1973 !

Trente-cinq ans plus tard, la sortie "remastérisée" de ce que je considère, malgré tout, comme un des sommets de la discographie du ZEP, permet d'apprécier à sa juste valeur la profondeur du chant de Robert Plant (toujours fringant malgré son grand âge) et les envolées lyriques de la Gibson de Jimmy (le solo "intemporel" de "Stairway To Heaven", entre autres...).

Cet album mérite, à lui seul, une convaincante et sincère réhabilitation. Si ce commentaire peut y contribuer, ce ne sera que justice rendue...

le 30 Octobre 2018 par FRED

A la lecture de Narchost et de Guillaume, je pense que je dois affiner mon propos.
Le jeu, ainsi que plus généralement l'état d'esprit de Page, ont beaucoup souffert de son addiction à la cocaïne (dès les débuts du groupe), puis à l'héroïne (dès 1975, pour cette seconde ?).
À la base, il s'agit indéniablement d'un très bon musicien Rock de studio, qui a eu suffisamment de vista et a senti le vent de la musique tourner à la fin des 60s, au moment de former LED ZEPPELIN.
On peut lui reprocher ses "emprunts" souvent trop visibles au Blues, je retiendrai surtout de lui ses belles interventions sur le "III" ou "Houses Of The Holy", entre autres, où l'on se rend compte qu'il comptait parmi ses influences le Folk et même la Country Music, ce qui est un signe de bon goût.

Hélas, ses excès finiront par lui porter préjudice, ainsi qu'à son groupe, et cela est déjà audible sur ce Live : titres trop étirés, grandiloquence, suffisance… arrogance et mégalomanie, au mépris, un comble, de la justesse de jeu ! LED ZEPPELIN est, sur cet album, en passe de devenir l'épouvantail d'un mouvement Punk en gestation, et on comprend, à mon avis, pourquoi. Elle est loin, alors, l'efficacité d'un "Communication Breakdown", précurseur des "épingles à nourrice", et le groupe, son chanteur et son guitariste, sont, déjà, en mode auto-parodique.
Mais on a parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi (encore heureux !).
















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