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Black Sabbath
Tyr
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le 17 Février 2024 par DJINN


Il y a une sorte de règle informelle sur les albums de BLACK SABBATH avec Tony Martin : le premier titre tue. Une petite compil' se devrait de contenir "The Shining", "Headless Cross", "Anno Mundi" et même tiens "I Witness". Après, ma bienveillance pour ces albums s'étiole. Martin est le genre de chanteur bon dans le fond, mais qui marque tout ce qu'il chante d'un sceau d'uniformité.

Jeff Scott Soto chez MALMSTEEN me donne aussi toujours l'impression d'entendre le même morceau. Jeff Scott Soto pourrait chanter pour BLACK SABBATH et Tony Martin pour MALMSTEEN : je suis sûr que ça donnerait exactement la même soupe.

Pourtant on entend bien que "Tyr" n'a rien d'un produit générique. Ni FM, ni Hard Rock basique, comme on peut qualifier ses prédécesseurs, il revient à une formule personnelle et à une patte très Iommi dans le fond. Mais il faut tendre l'oreille. Sinon on entend que Tony Martin de bout en bout.

le 14 Décembre 2022 par LE MOUNGEPEDOUN


Album acheté en 1990 à sa sortie ; je me souviens, à l'époque, les revues spécialisées en Hard Rock descendaient systématiquement chaque disque de cette période avec Tony Martin au chant, plus par nostalgie des débuts du groupe que par objectivité musicale sans doute.

Personnellement, j'aime bien ces albums là, car même si rien n'est transcendant, ça se laisse aisément écouter, j'apprécie ce côté classe et pro, et puis on retrouve ce côté mélodique et carré qui a fait la magie du Hard Rock traditionnel des 80s, et ça j'aime.

le 10 Décembre 2022 par JULIEN G.


La période Tony Martin est, selon moi, très injustement décriée.
"Tyr" nous prouve que dans un registre Heavy épique, BLACK SABBATH était brillant.

La voix claire de Tony Martin, dans un registre proche de celui de Dio, associée aux riffs plombés du maître Iommi, fonctionnent, aidés par une certaine inspiration.

Le disque propose des titres variés : "Anno Mundi" en ouverture est très épique, "The Law Maker" est un titre speed, "The Sabbath Stones" est bien Heavy et écrasant ou la balade" Feels Good To Me".

3,5 ramené à 4 en raison de ma volonté de réhabilitation de cette période du groupe.

le 20 Mars 2020 par LE VIEUX


Après "Sabotage", je dois dire que BLACK SABBATH m'a bien longtemps laissé de marbre ... Si je peux comprendre l'engouement autour de "Heaven And Hell" et "Mob Rules", je les ai personnellement toujours trouvé hors de propos, tant l'originalité dont Iommi est capable est absente. "Tyr" est finalement le seul album qui me fera de nouveau vibrer, la meilleure performance de Tony Martin, un album qui sans être conceptuel a une ambiance assez personnelle. Malheureusement, c'est aussi le dernier bon disque de SABBATH, reprendre Dio pour sortir un album aussi médiocre que "Dehumanizer" m'a achevé à l'époque !! Même le retour d'Ozzy ne fut finalement que de la poudre aux yeux tant il ne fait que recycler le passé sans aucune surprise.

le 20 Mars 2020 par FEELGOOD

Sorti dans l'indifférence générale durant l'été 1990, "Tyr" constitue le troisième volet de la période Tony Martin. Après le relativement intéressant "The Eternal Idol" (1987) et le pénible "Headless Cross" (1989), Tony Iommi relève la tête et nous propose un voyage dans la mythologie nordique. Dans les faits, cette couleur "asgardienne" se révèle tout aussi superficielle que le satanisme de pacotille de l'album précédent.
Plus varié que "Headless Cross", proposant des ambiances plus diversifiées, qu'il s'agisse du climat quasi mystique d'un "Anno Mundi" aux chœurs cristallins, du classieux "Jerusalem" ou du speedé "The Law Maker", transcendé par un Tony Martin quasiment "Dioesque", "Tyr" s'écoute avec plaisir.
Certes, dans un tel contexte, la ballade opportuniste "Feels Good To Me" fait un peu désordre mais demeure néanmoins plaisante. Elle donnera d'ailleurs lieu à un clip kitschissime et particulièrement daté.
Le sommet de l'album demeure incontestablement la doublette "Odin's Court"/"Valhalla". "Odin's Court", jolie ballade acoustique aux réminiscences ZEPPELINiennes, laisse soudain place au puissant et épique "Valhalla" qui porte fort bien son nom.
Tout n'est hélas pas de ce calibre et aussi sympathique soit-il, ce disque ne permit pas au "groupe" de renouer avec sa gloire passée, le SAB' ayant alors délaissé le style si particulier qui le caractérisait autrefois et s'était fondu dans la masse des nouveaux groupes.













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