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Black Sabbath
Dehumanizer
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le 20 Mars 2020 par MAGNU

L'album de la réconciliation de raison : La carrière de Dio s'est bien cassé la gueule lors de la deuxième partie des années 80, tout comme celle du SABBATH.

Plutôt que de faire une resucée de "Heaven And Rules" - et c'est tout à leur honneur après tout - l'album est beaucoup plus brut de par le son et les compositions.

Je ne le trouve pas trop inspiré, malgré deux très bons titres avec "Computer God" et "After All". Je l'ai très peu écouté à l'époque et vite rangé dans l'étagère à CD.

le 20 Mars 2020 par FEELGOOD

Je lis avec beaucoup d'intérêt ces chroniques de DB avec lequel je suis d'accord sur l'essentiel.
La pochette de "Dehumanizer" est moche et inadaptée au format CD qui prévalait alors (contrairement à celle, moche mais mémorable et « culte » de "Born Again" dont le visage de bébé démoniaque en gros plan ressortait mieux, même en version cassette).
Musicalement, on est loin de la catastrophe mais le niveau des chefs-d'oeuvre "Heaven And Hell" et "Mob Rules" est loin d'être atteint.
Dehumanizer s'inscrit dans la tendance de l'époque : les « vieux » groupes sortaient alors des albums agressifs, peu enclins à la finesse (cf. "Revenge" de KISS, "Painkiller" du PRIEST).
Enchanté par le retour de la formation de 1981, j'ai énormément écouté ce disque à sa sortie. Le chant, plus brut de décoffrage de Dio, me touchait moins que ses vocalises du début des années 80. En revanche, le travail de la section rythmique me comblait d'aise. Pour moi, BLACK SABBATH sans Geezer n'était plus vraiment BLACK SABBATH... On tient là le SABBATH le plus Heavy depuis "Born Again". Iommi, même s'il donne beaucoup dans le recyclage, est souvent grandiose et inspiré.
J'ai longtemps pensé que "Dehumanizer" était l'un des meilleurs disques de 1992, vaste fresque Heavy constituée de morceaux-fleuves, souvent épiques, soutenus par des riffs dantesques et illuminés de solos inspirés et résolument agressifs.
Il ne s'agissait que de l'avis d'un fan un peu bêta et j'avoue ne plus guère écouter cet album aujourd'hui.

le 19 Mars 2020 par MEGIDDO


Je n'ai pas aimé cet album dès sa sortie pour plusieurs raisons. Tout d’abord, alors que BLACK SABBATH se reconstruisait de bien belle manière avec Tony Martin, Cozy Powell et Neil Murray, j'espérais un album faisant suite à un "Tyr" plein de promesses. Hélas, l'espoir est avorté par le retour de Dio et d'Appice que je n'apprécie pas beaucoup depuis des déclarations envers Iommi et Butler et une manière de parler d'eux plutôt irrespectueuse (Vidéo de "Black Sabbath Story Vol. 2", je cite : "The others guys" en parlant des deux moustachus. !! Pardon ?!?).
Perso - et je ne vais pas me faire des amis - Dio s'est lamentablement planté avec son groupe depuis "Holy Diver", pâle copie de ce qu'il produisait un an auparavant avec le SAB'. et le reste suivra dans la même veine. Quelle déception. Ronnie James Dio fait partie de ces immenses artistes qui ont besoin d'être encadrés par un ou des créateurs. Ce fut le cas avec Blackmore et Iommi. Seul, il n'y arrive pas.
Aussi, le fait de voir son retour et par là-même de tuer dans l’œuf un espoir certain n'augurait rien de bon.
Crainte vérifiée dès la première écoute : une pochette à chier, un son d'une froideur sans nom, aucune étincelle comme à la grande époque, il manque quelque chose : la passion et le plaisir de travailler ensemble. Nous avons des pépites bien sûr mais loin de l'envergure de leur époque bénie. Je vais mettre des dizaines d'années avant de redécouvrir rétrospectivement cet album, c'est à dire à la sortie de l'immense vidéo Live au Radio City Hall de New York, sous la bannière de "Heaven And Hell" en 2007. Je serai alors plus indulgent d'autant plus que Tony Martin, qui avait failli revenir déjà pendant les sessions enregistrement, aura eu de nouveau sa chance. Dio, lui, était au rendez-vous des premières prises de bec en studio avec Powell pour commencer... Martin avait donc été contacté pour revenir (des bandes studio existeraient) le temps pour Dio de finir de bouder et de revenir, convaincu par Mesdames Dio et Butler que le meilleur parti pour lui était le Sabbath Noir et non pas sa carrière solo.
Ce ne sera que partie remise. Tony Martin reviendra deux ans plus tard pour "Cross Purposes", bien meilleur que "Dehumanizer" et laissait de nouveau entrevoir le potentiel de l'ère Martin.
Nul doute que Dio est un sorcier en tant que frontman doublé d'un interprète hors-pair, mais il passera à côté de cette deuxième chance, cet album étant un retour raté.
Pour l'anecdote rejoignant la grande histoire, le concert de Costa Mesa le 15 novembre 1992 avec Rob Halford rappelé en renfort pour honorer la date est juste unique. Fan-tas-tique. On ne peut s'empêcher d'imaginer un album avec ces quatre gars ensemble. Le résultat ne pouvait être que grandiose.

le 14 Février 2018 par JULIENB


Le dernier grand album de BLACK SABBATH ? Presque ! Un bon disque en tout cas, assez homogène. Pour moi, aucun titre faible. Iommi offre son lot de riffs plombés et de solos jouissifs, Butler martèle ses interventions et lignes de basse telluriques, Dio est égal à lui-même (c'est-à-dire excellent), et Appice fait le boulot (même si je ne suis pas particulièrement fan de son style Hard Rock, si différent du quasi Jazz de Bill Ward). Pochette à la con, certes. À noter : un album qui annonce les "Strange Highways" et "Angry Machines" de DIO, dans la même lignée (musique et thème), et à part dans sa discographie.
3,5/5 que j'arrondis à 4, parce que ça fait du bien après les disques précédents un peu mous du genou, voire chiants.

le 24 Décembre 2017 par CREEPING MESSIAH


Assez d'accord avec la chronique de Mister Kanji sur les réussites ("I", "Master Of Insanity", "Buried Alive") et les moins bons titres ("Time Machine"... Euuurk). Pour moi, ce qui quasi-disqualifie cet album cependant, c'est la production avec ce son plat et plein d'écho... Dio est génial, comme d'hab, les musiciens aussi, le son en revanche... Influencé par l'époque (Grunge)? Peace.













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