Un album live d'une puissance infernale. Le Grand retour de la Bête. Le son est lourd, très lourd, Heavy, pesant. On en ressort laminé. Le line-up original est réuni depuis mars 97 et décide d'enregistrer ce Live lors des deux dates de décembre 97 au célèbre NEC de Birmingham, en clair à la maison.
C'est vrai, Ozzy est parfois aux fraises comme au début de "Iron Man" ainsi que sur ses commentaires parfois dispensables. C'est Ozzy. Pour le reste du groupe, Tony Iommi est impérial tout comme Geezer, l'indispensable second pilier du groupe. La présence de Bill Ward est inespérée et la qualité de sa prestation à l'écoute doit aussi à la production. Cela étant dit, quel Live n'a pas été passé à la moulinette des manettes de studio sur les 15 années précédentes ? Aucun.
Merci encore à Geoff Nicholls, ce musicien qui aura accepté d'être dans l'ombre mais qui assure un travail tout en finesse. Un très grand musicien.
Ce Live est un monument, la seule faiblesse étant "Dirty Women" dans la setlist, le seul atout de ce titre pourrait être toute la partie finale où Iommi démontre tout son talent. "Under The Sun" aurait été préférable.
Et puis nous avons ces deux titres studio dont "Psycho Man". Ce titre devait être annonciateur du travail de création que le groupe avait entamé. Encore une fois Tony Iommi nous sort un riff tueur dès le milieu du titre qui met tout le monde d'accord. Rien à voir avec sa carrière solo ni encore celle d'Ozzy. C'est du BLACK SABBATH pur jus.
pour l'anecdote, on constate que dès le deuxième et dernier titre "Selling My Soul", Bill Ward est déjà aux abonnés absents. Décidément.
Des Lives comme ça, on en redemande.
