C'est un disque que je redécouvre aujourd'hui et je suis surpris que la chronique très détaillée n'appuie pas plus sur les très fortes influences jazz de ce disque. Il y en a littéralement partout. Bill Ward semble avoir eu une très grande latitude cette fois pour se faire des kiffs à foison à grands coups de cymbales et de charleston, et c'est par moment un vrai petit bijou de jazz fusion, notamment "Breakout", et le composite "AirDance" bien sur.
La voix d'Ozzy est anecdotique tant elle est modifiée, ce qui permet d'ailleurs de s'attarder le moins possible sur les paroles, c'est pas plus mal.
Disque hétérogène c'est vrai, mais je ne regrette pas de lui avoir offert une seconde chance.
Quant à la pochette, je la trouve sublime, terriblement dérangeante et bizarre, un bijou absolu.
A tenter au même titre qu'un "DaDa" d'ALICE COOPER selon moi, ils proposent tous deux cette mixture sonore de bric et de broc qui permet en définitive à chacun d'y trouver son compte...