Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
24 commentaires notés  
[?]



Black Sabbath
Mob Rules
Page  1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 |

le 13 Août 2020 par FEELGOOD


Quand on est gamin, on a du mal à assembler les pièces du grand puzzle de l'existence et à réaliser que des éléments apparemment disparates forment en réalité un tout, une unité...
Au début des années 80, alors que je découvrais des vieilleries comme "Smoke On The Water" ou des nouveautés comme "The Mob Rules" et "Run To The Hills", je plaçais ces titres dans la rubrique « bonne zic », le fait qu'il s'agisse de groupes britanniques ou de « Hard » (comme on disait alors) étant secondaire. Ce n'est qu'en 1983, à la faveur d'un article d'Hervé Picart publié dans le regretté magazine Best, que tout s'éclaira et revêtit une autre perspective. Le point commun entre toutes ces chansons devint évident : elles avaient le même producteur, Martin Birch, décédé le 9 août dernier à l'âge de 71 ans. L'album "Mob Rules" demeure l'un de mes disques préférés de tous les temps, aussi bien pour ses morceaux inspirés et épiques que pour la puissante production de Birch. On insiste souvent, lorsqu'on parle de "Heaven And Hell" et de "Mob Rules", sur le fait que ces albums n'auraient pu exister sans Dio, ce qui relève de l'évidence, mais s'ils sonnent aussi bien, c'est grâce au travail de Birch qui a su proposer un mur du son à la fois propre et écrasant. Une production idéale pour le début des années 80, permettant au SAB' de sonner moderne tout en conservant son âme.
On regrettera que Birch, ce producteur d'exception, se soit retiré du bizness en 1992, après l'enregistrement du "Fear Of The Dark" de MAIDEN alors qu'il n'avait que 43 ans.

le 21 Mars 2020 par CPEJ


Je vais casser la série de cinq étoiles, désolé.
Je n'apprécie pas trop BLACK SABBATH sauf la période Ronnie James Dio ; l'association de la rythmique plombée de Iommi et Butler et des lignes de chant mélodiques de Dio est une réussite. Dommage que le groupe sous ce line-up n'ait pas continué plus longtemps.
Ce "Mob Rules" acheté un soir d'hiver à la sortie du lycée chez un disquaire (c'est quoi un disquaire ?) comporte quelques moments d'ennuis dus principalement à la pesanteur et la noirceur des titres, les fans du genre en seront par contre ravis.
Malgré cela on reste dans l’excellence "Turn Up The Night", "The Mob Rules" ou "Falling Off The Edge Of The World" en sont la preuve.

le 12 Mars 2020 par FRANZ


Je suis également très attaché à cet album car il me rappelle mes années de lycée. Un des premiers albums de Metal achetés avec mes deniers. D'ailleurs j'ai dû aller faire un tour en Allemagne juste à côté de chez moi car en France impossible de trouver des albums corrects. N'y connaissant pas grand chose j'ai choisi en fonction des pochettes (avec "Sacrifice" de MOTÖRHEAD plutôt chanceux comme choix). Et quelle pochette ! Une bande de moines sanguinaires se tenant près d'un pilori ensanglanté, tournés vers nous a la recherche d'une victime ! Et effectivement ça va saigner ! Cet album est extrêmement bien équilibré entre les titres plus speed, lourds et les moments plus aériens. Iommi restera pour moi le maître du riff, ici il y en a à la pelle ça ferraille dur. Puis Aucun chanteur n'aurait pu surpasser Dio, il donne vie aux titres, tel un conteur, dans un jeu d'ombres et lumières saisissant. C'est son registre, il est très inspiré et à l'aise. L'ordre des chansons est bien pensé je n'aime pas l'espèce d'intro qui précède "The Mob Rules". Je ne vais pas m'étaler sur les titres ils sont excellents. J'adore "Country Girl", le riff est lourd et ça aurait sonné bateau avec n'importe quel chanteur, mais Dio habite les chansons et donne une autre dimension aux titres. Ma Madeleine de Proust. J'y reviens toujours avec le même plaisir. Purée que le monde du Metal me semblait excitant à cette époque, j'avais tout à découvrir. Aujourd'hui il me semble un peu fade du coup.

le 11 Mars 2020 par F. REDERICK


Ce disque enterre 98% de la production "Metal" actuelle.
What else ?

le 08 Mars 2020 par MEGIDDO


Un album essentiel dans mon parcours personnel d'initiation au Heavy Metal. "Mob Rules" sort en novembre 81, je l'écouterai quelque mois plus tard après dix-huit mois de découverte de cette musique à travers AC/DC, TRUST, VAN HALEN, DEEP PURPLE, SAXON, IRON MAIDEN, SCORPIONS, RAINBOW et quelques autres. Et là c'est le choc. On replace l'église au centre du village ou le facteur sur son vélo, c'est selon. Clairement, les patrons ce sont eux. Une puissance incroyable, une production dantesque, des compos épiques et variées. Je découvrirai "Heaven And Hell" quelques semaines plus tard, confirmant la position de ces géants. De plus, ils sont les seuls des trois grands des seventies a être encore actifs. DEEP PURPLE n'est plus, tout comme LED ZEPPELIN. Quant à RAINBOW, Blackmore s'est perdu dans un Rock édulcoré formaté aux radios US et cherchant à tout LE hit pas toujours du meilleur goût. Et là, on comprend que Ronnie James Dio a eu le nez creux en incorporant BLACK SABBATH.

"Turn Up The Night", est au contraire de la critique, une très bonne entrée en matière au vu de la concurrence de l'époque. On apprécie donc encore plus les différents brûlots qui parcourent l'album, tout le monde les connaît. J'ai particulièrement toujours un frisson dans la liaison de l'instrumental si heavy et dark qu'est "E5I50" suivi de ce riff incroyable dès l'intro de "Mob Rules" le reste du morceau faisant l'effet d'un char d'assaut déboulant à fond dans les rues d'une ville en ruines et les freins ne répondant plus. Au passage, "E5150" est un anagramme défini par un Geezer Butler toujours inspiré et voulant remplacer les consonnes du mot EVIL par des correspondances en chiffre romains : ça donne E5I50 (et non pas E5150) , le V pour 5 , le L pour 50.
Un Chef d'Oeuvre intemporel.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod