Ça alors, que de génie dans ces cervelles.

DER WEG a réussi avec cet "Unstille" à marier les meilleures essences du Black de tous les continents. C'est noir, c'est introspectif, c'est touchant, c'est mélodieux à souhait sans en faire un plat, c'est mystérieux et ça déboulonne les certitudes.

J'avoue avoir trop tardé pour découvrir ce groupe, qui pourtant résume avec talent ce qui me botte dans le Metal : de la puissance, des envolées dantesques, de l'émotion et une communion sacrée entre les membres d'un groupe, malgré les évolutions technologiques qui foutent de la poudre aux yeux.

Qu'on préfère celui-là au suivant, plus mielleux dans les mélodies, ou vice-versa, ça ne change pas grand-chose, car l'important avec DER WEG n'est pas la note, mais le niveau de ressenti. Et ça, bonne chance pour le calculer pour justement y apposer un chiffre. Chacun ira avec ses théories et ses préférences.

Avec les Allemands, on est clairement mûr à chaque fois pour une mirobolante odyssée au pays des rêves mélancoliques. Et ça, personne ne peut le discuter.

Déjà un grand groupe.