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SABATON - Carolux Rex (2012)
Par VOLTHORD le 14 Août 2012          Consultée 9607 fois

Les Suédois de SABATON sont tombés dans le refrain épique quand ils étaient petits. Ils ont peut-être mis un certain temps avant de vraiment s’imposer dans ce milieu extrêmement sélectif qu’est le Heavy (speed? power?) Metal, mais au final, cela lui a donné de beaux muscles et une force comparable à celle de ses pairs (de couilles ! lolilol !). Alors même si je ne suis pas le mieux placé pour vous en attoucher quelques mots, je dois bien avouer que si le RHAPSODY du Tuturilli me gonfle un peu et sent trop l’opportunisme tout cuit, et que le dernier HAMMERFALL m’en touche ni l’une ni l’autre, et bien le dernier SABATON, lui, me fait retomber dans la marmite.

Après un "Coat Of Arms" au cul brodé de nouilles et au blason bordé de gloire, SABATON se fait le plaisir de revenir à la charge avec des riffs affûtés, des fûts bien tapageurs et surtout, SURTOUT, des refrains épiques qui rentrent dans le crâne jusqu’à plus soif. Certes, on se rend vite compte que ce sont les refrains bodybuildés qui tiennent à eux tout seuls un cd pas subtil pour un sou, codifié et formaté, ou tout ce vous voudrez d’autre, mais au moins, on se sent pousser des poils et on se laisse facilement prendre dans la houle.

Pour que l’expérience soit presque parfaite, et si comme moi, vous préférez parfois ne PAS comprendre les paroles (surtout que dans le Heavy, c’est pas du Whitman), et bien il y a la version suédoise de l’album, qui fait tout à fait honneur à une bien belle langue trop souvent abandonnée au profit de l’éternellement plus déprimante langue de Dan Brown (non parce que dans la musique, Shakespeare, on en est loin). Et faut le dire, à part quelques apparitions bizarres et sons en « gleute » et « moute » de la langue jaune et bleu, qui, pour nos bonnes oreilles francophones, ont tendance à être un peu ridicules, notamment sur "The Lion From The North" (je ne vous réécris pas tous les titres en suédois, ils sont dans la tracklist), et bien la plupart du temps, c’est nettement plus appréciable en suédois. Question de goût j’imagine, mais une chose et sûre, le meilleur titre de l’album n’a bizarrement pas de transcription anglaise ("Ruina Imperii"), ce qui doit bien prouver quelque chose, non ?

Alors bon je ne vous fais pas un listing de tous les morceaux accrocheurs, vu qu’il n’y a que ça, à deux trois exceptions près (les deux mollassons "A Lifetime Of War" et "Long Live The King", mais ça reste tout à fait écoutable), même si j’attire particulièrement l’attention sur "Gott Mit Uns" déboulonne grave avec son double refrain géant. Et je réajoute "Ruina Imperii", un des meilleurs titres de l’année, qui est une sorte de marche orageuse, chantée dans un suédois impérieux, et les chœurs féminins surgissant à la fin, aussi attendus soient-ils, sont juste un orgasme à eux tout seuls.

Si les gens qui se seront épuisés à écouter toutes les sorties Speed et Heavy épique des dernières années trouveront "Carolus Rex" peut-être franchement déjà-entendu (surtout pour les soli, qui ne me paraissent vraiment jamais très intéressants), et bien pour ma part je ne vois ici qu’un album solide bien que ne débordant pas d’originalité. Et je dois également saluer la performance de Joakim Brodén, que certains accusaient de chanter mal, ou faux. Bien au contraire, c’est sa voix qui fait finalement toute la différence, moins conventionnelle, plus testostéronée que celle des habituels couineurs du genre (bah tiens, exactement le genre de type que Turilli a embauché pour prendre le relais sur RHAPSODY), sans pour autant paraître vraiment agressive. En un mot : parfait.

Je tourne donc quelques espoirs nouveaux vers cette formation suédoise encore bien naïve malgré son septième album, qui laisse encore loin derrière elle une possible révolution dans un genre peu mouvant, mais fait un sacré travail d’artisan du Metal épique tout terrain. Digne successeur d’un "Coat Of Arms" qui débordait de refrains exquis, et d’un "Art Of War" également brillant, SABATON propose peu de changements structurels à sa formule, mais perfectionne son art peu à peu, ce qui est, en vérité, plutôt une bonne chose.

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   (3 chroniques)



- Daniel Mullback (batterie)
- Joakim Brodén (chant)
- Pär Sundström (basse)
- Oskar Montelius (guitare)
- Rikard Sunden (guitare)
- Daniel Myhr (claviers)



- cd1
1. Dominium Maris Baltici
2. The Lion From The North
3. Gott Mit Uns
4. A Lifetime Of War
5. 1 6 4 8
6. The Carolean's Prayer
7. Carolus Rex
8. Killing Ground
9. Poltava
10. Long Live The King
11. Ruina Imperii

- cd 2
1. Dominium Maris Baltici
2. Lejonet Från Norden
3. Gott Mit Uns
4. En Livstid I Krig
5. 1 6 4 8
6. Karolinens Bön
7. Carolus Rex
8. Ett Slag Färgat Rött
9. Poltava
10. Konungens Likfärd
11. Ruina Imperii



             



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