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THRASH METAL  |  STUDIO

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1990 3 Never, Neverland
1993 2 Set The World On Fire
1994 2 King Of The Kill
1996 2 Refresh The Demon
1997 3 Remains
1999 2 Criteria For A Black Widow
2001 3 Carnival Diablos
2002 2 Waking The Fury
2004 1 All For You
2005 1 Schizo Deluxe
2007 2 Metal
2010 2 Annihilator
2013 1 Feast
2015 1 Suicide Society
2017 1 For The Demented
2020 1 Ballistic, Sadistic

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ANNIHILATOR - Remains (1997)
Par DARK BEAGLE le 22 Avril 2020          Consultée 1205 fois

Ah ! "Remains" ! Voilà un disque intéressant. Notez bien que le terme intéressant peut être péjoratif dans certains cas, comme une façon polie de dire qu’une œuvre est moyenne, voire mauvaise malgré un titre ou deux accrocheurs. Pour cet album de ANNIHILATOR, c’est à prendre au premier degré tant cet essai se démarque des autres estampillés Jeff Waters. Ce dernier est dans une position inconfortable avec un divorce douloureux et c’est un homme seul qui réfléchit à ce que sera la suite des aventures d’ANNIHILATOR.

Et pour le coup, ce sera l’œuvre d’un seul homme. Waters va en effet s’occuper de tout ici. La batterie sera une boîte à rythmes et il va également inclure quelques programmations à l’ensemble, donnant un aspect plus synthétique à la musique de ANNIHILATOR, ce qui ne sera pas forcément du goût de tous. Après, "Remains" n’est pas un disque d’Indus pur jus. Il ne faut pas chercher des sonorités à la MINISTRY par exemple, ce n’est pas le style de la maison. Le fond reste Thrash et avec un vrai batteur, nul doute que le résultat aurait été plus Heavy, plus à même de satisfaire la fan base.

La guitare se veut également moins virtuose, les soli sont souvent moins cinglants, moins impressionnants que par le passé, mais le travail en rythmique est plutôt enthousiasmant. Aidé par des bruitages divers, Waters dope le son ANNIHILATOR et délivre un album meurtrier dont les seuls moments d’accalmie sont représentés par la power ballad "Wind" et l’instrumental "Bastiage" qui termine l’opus sur une note un peu mitigée, parce que tranchant un peu trop avec le reste qui se veut bien plus agressif.

"Murder" ne laisse aucune chance à l’auditoire, qui déguste cette tuerie sans trop savoir pourquoi cela fonctionne. On reconnaît le style de Waters, l’homme semble d’ailleurs avoir fait quelques progrès notables au chant, mais la boîte à rythmes donne une couleur particulière à l’ensemble, avili le morceau tout en lui donnant une saveur différente, un peu amer, qui fonctionne bien. "Sexecution" enfonce rapidement le clou, avec un groove particulier et un style que l’on n’attendait pas franchement de ANNIHILATOR. Mais pourtant, si l’on met de côté le fait qu’il s’agisse d’ANNIHILATOR et que le son traditionnel est « trahi », c’est plutôt bon.

Si "Tricks And Traps", "Human Remains" et "No Love" sont vraiment des perles mésestimées, d’autres partitions rendent moins bien, à l’instar de "Never Forget", "Reaction" ou "Dead Wrong", qui s’avèrent un brin poussives par moments. Il est tout de même bon de signaler que le rendu est volontiers agressif et que Waters, que l’on taxait souvent d’immobilisme du point de vue style, s’extrait en partie d’un carcan qui lui pesait peut-être un peu, sans le quitter totalement et rien que pour ça, "Remains" mérite un peu plus que la réaction polie mentionnée plus haut.

Pour la première fois, Waters ne tournera pas pour promouvoir un album de ANNIHILATOR, toujours en raison de son divorce. Cela ne signifie pas que "Remains" soit un mauvais album, malgré un accueil désastreux de la part des fans et de la critique, qui a bien trop insisté sur le côté Indus de l’album pour en dresser un portrait fidèle. Bref, dans la faconde discographie d’ANNIHILATOR, ce disque fait office de vilain petit canard alors qu’il renferme quelques compositions franchement bien fichues et agressives à souhait. Un chapitre va se refermer et après cela, Waters reviendra à quelque chose de bien plus traditionnel.

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- Jeff Waters (tout)


1. Murder
2. Sexecution
3. No Love
4. Never
5. Human Remains
6. Dead Wrong
7. Wind
8. Tricks And Traps
9. I Want
10. Reaction
11. Bastiage
12. It's You
13. Words From Jeff Waters



             



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