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HEAVY METAL  |  STUDIO

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1989 3 Alice In Hell
1990 3 Never, Neverland
1993 2 Set The World On Fire
1994 2 King Of The Kill
1996 2 Refresh The Demon
1997 3 Remains
1999 2 Criteria For A Black Widow
2001 3 Carnival Diablos
2002 2 Waking The Fury
2004 1 All For You
2005 1 Schizo Deluxe
2007 2 Metal
2010 2 Annihilator
2013 1 Feast
2015 1 Suicide Society
2017 1 For The Demented
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ANNIHILATOR - King Of The Kill (1994)
Par DARK BEAGLE le 12 Avril 2020          Consultée 1229 fois

Tout d’abord, je tiens à faire un mea culpa. Je vous disais que la thématique d’Alice n’apparaissait plus sur les pochettes d’ANNIHILATOR jusqu’à "Criteria For A Black Widow". C’était sans compter bien sûr celle de ce "King Of The Kill", bien moche, où la pièce d’échec a des poupées empalées sur sa couronne. Mais sans le personnage d’Alice, c’est moins parlant et j’avais complètement occulté ce détail de ma mémoire. Pourtant elle m’a brûlé les rétines, cette jaquette.

Mais revenons à ce qui nous intéresse en premier lieu, la musique. ANNIHILATOR avait splitté en 1993. Cela avait commencé par un bassiste qui n’avait pas de passeport valide pour jouer au Japon, puis le reste a suivi, de façon presque inéluctable. Mais ANNIHILATOR, c’est avant tout Jeff Waters et comme le groupe le disait sur l’opus précédent : "Phoenix Rising". Et d’une page blanche, Waters va créer un duo : Randy Black à la batterie et lui pour tout le reste, soit ce que l’on appelle un partage équitable.

Niveau chant, Waters ne se débrouille pas si mal, à se demander pourquoi il n’a pas tenu le micro sur tous les albums du groupe. Peut-être parce qu’il se montre limité en certains points ? Mais il y a la carte Randy Rampage qui fait voler cette théorie en éclat : Rampage est la réponse à toutes les questions que l’on peut se poser au sujet du Waters chanteur. C’est comme le nombre 42 pour Douglas Adams : on ne sait pas toujours à quoi ça répond exactement, mais c’est universel.

Ensuite le disque en lui-même… Pfiou pfiou pfiou. Le bousin ne commence pas très bien, avec "The Box" qui essaye de la jouer moderne, mais qui s’avère assez lourde et pas très inspirante, heureusement la barre est admirablement redressée dès le morceau suivant, qui est le title track. Là, nous reconnaissons tout l’ADN de Waters : de l’agressivité, du feeling, de la rapidité et un touché imparable qui fait mouche : classique instantané pour ANNIHILATOR. Le problème, c’est que le Jeff va avoir un certain manque de recul sur son travail, un défaut qui le poursuivra pendant quelques petites années, incluant "Remains".

Parce que l’on a tôt fait de danser d’un pied sur l’autre. Il y a des réussites, ne voyons pas tout en noir ("Second To None", "Hell Is War"), mais il y a beaucoup de choses très en-deçà de ce que l’on est en droit d’attendre d'ANNIHILATOR. "Speed" ne provoque pas le moindre tressaillement de rouston, "Bad Child" s’essouffle rapidement et le morceau "Annihilator" ne tient aucune des promesses que son titre laissait présager. "King Of The Kill" laisse penser que Waters essaye de raccrocher certains wagons alors actuels en 1994 et qu’il n’a pas laissé mûrir sa musique assez longtemps, que ce disque est sorti trop précipitamment.

À partir de là, la carrière d’ANNIHILATOR sera réellement en dents de scie. De grand espoir, de grande révélation, le groupe va aligner les disques souvent moyens, quelques fois bons, voire très bons, mais ne fera rien pour que l’on comprenne pourquoi, à l’origine, il avait un tel statut. Une page a été tournée et ne sera pas réécrite. ANNIHILATOR aurait pu être grand. Il ne sera « que » respectable.

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   (3 chroniques)



- Jeff Waters (chant, guitare, basse)
- Randy Black (batterie)


1. The Box
2. King Of The Kill
3. Annihilator
4. Bad Child
5. 21
6. Bliss
7. Second To None
8. Hell Is War
9. Speed
10. In The Blood
11. Catch The Wind
12. Fiasco



             



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