Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par FREDOUILLE

En plus de 15 années d'existence, RAGE, ou plutôt Peavy Wagner (vu le changement fréquent de line-up), nous a habitués à sortir de nombreux albums assez différents les uns des autres. Passant du Speed/Thrash des débuts, au Speed/Power, au Symphonique (de façon magistrale d'ailleurs), pour revenir au Heavy.

Changement de maison de disque, de style de pochette, nouveau logo, et changement de look pour Peavy, c'est certain, RAGE a fait une croix sur le passé.

Musicalement, c'est du Heavy moderne, un gros son qui arrache à la MACHINE HEAD, production Charlie Bauerfiend oblige (BLIND GUARDIAN). L'arrivée de Victor a apporté un souffle nouveau à RAGE, celui-ci collabore énormément à la composition des titres et ce qui en résulte est d'assez bonne facture.

un commentaire sur quelques titres marquants :

"Insanity" titre Speed, très agressif.

"Down", single de l'album, ce titre est sombre, très Heavy aux riffs saccadés, il résume très bien l'esprit ce cet album.

"Set This World On Fire", une intro très douce, on s'attend à une ballade, mais en faite c'est un titre Heavy, avec un refrain qui est un véritable Hymne à la RUNNING WILD.

"Dies Irae", RAGE se remet au symphonique pour le refrain, très opéra/égyptien. Titre lourd très original dans l'esprit de THERION.

"You Want It, You'll Get It", Heavy, avec un riff à la Malmsteen, le refrain est très mélodique.

"Unity" un instrumental qui pourrait se confondre avec du DREAM THEATER. C'est très surprenant, et très bien interprété par Victor, peut-être pour faire suite à une nouveau orientation musicale... Qui sait ?

Le reste des titres évolue dans un Heavy de facture classique, avec comme point commun un côté mélodique très prononcé.

En conclusion, RAGE m'a agréablement surpris avec ce nouvel album, assez original, sans révolutionner non plus les bases définies sur "Ghosts" ou "Welcome To The Other Side". Par contre, il n'égale pas mon album préféré qui reste l'excellent "Black In Mind".