Jon est maintenant conseiller en matière de logement auprès de la Maison Blanche... Se prenant de plus en plus pour Bruce Springsteen (il n'aura jamais l'intégrité de celui- ci malheureusement), cet album se veut avant tout social. Mouais, pourquoi pas.

La musique quant à elle tourne, mais en pilotage automatique, sans aucune prise de risque, le groupe se complaisant dans un Rock mainstream de bas niveau. Au mieux nous observons une légère avancée au niveau des riffs, qui sont par instants de retour au sein de quelques titres assez musclés, notamment "Broken Promiseland", "Work For The Working Man" et "We Weren't Born To Follow". Ne faisons pas la fine bouche, ils ne sont pas mauvais, mais ne cassent pas trois pattes à un canard non plus...

Des textes très « Springsteeniens », mais sans la sincérité inhérente au bonhomme, et quelques titres atmosphériques à la U2, comme "When We Were Beautiful" et "Superman Tonight", sans grand intérêt eux aussi. La fausse bonne nouvelle réside dans le fait de constater que les claviers de David Bryan refont surface, après des années d'absence discographique, parce que dilués dans une soupe aux 8 légumes dont Jon garde précieusement la recette.

Encore une tromperie sur la marchandise... Les gars, il va falloir créer un service après vente hein ? Marre de toujours tomber en panne avec vous à chaque nouveau produit acheté !