Je me rappellerai toujours de ce live, car quand j'avais 15 ans, à chaque fois que moi et mes coéquipiers écoutions "Thunderstruck" avant un match de baseball, nous gagnions. Incroyable mais vrai. Nous étions si enivrés par l'énergie du groupe et de la foule déchaînée qu'une sorte de magie s'opérait. Nous étions invincibles, incassables, insurmontables, à l'image de ce double album de génie. Ce grand moment de Hard Rock, AC/DC au sommet de son art.

Tout est tellement gros, "wow", exagéré dans ce show, que ça nous marque pour l'éternité. Je ne suis pas le fan numéro 1 du groupe, mais merde, juste pour la qualité du jeu et du son, qui ne pouvait mieux rendre les efforts des Australiens, on doit s'agenouiller. Et mettre le volume au max, comme si on y était.

J'aurais bien pu énumérer des titres, mais non. Impossible. Tout est bon. Regardez seulement le premier CD : des tubes, des tubes et des tubes, une balance parfaite avec cette accalmie à "The Jack", avant la montée de l'inquiétante "Razor's Edge", où Brian Johnson se surpasse carrément.

Le deuxième CD commence en grand avec la dynamo "Hell's Bells", avant d'enchaîner d'autres perles, dont "Whole Lotta Rosie" (putain, ce riff et ce refrain !!!) et le triptyque de fin, avec "Highway To Hell", "T.N.T." et l'incontournable "For Those About To Rock", transpirant le chagrin des départs.

Un de mes lives préférés avec "Alive In Athens" d'ICED EARTH, une pièce d'anthologie.