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HARD ROCK  |  STUDIO

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- Membre : Tygers Of Pan Tang, Wami, Bbm, Dare, G-force
- Style + Membre : Black Star Riders, Phil Lynott , Wild Horses, Michael Schenker, Gary Moore

THIN LIZZY - Chinatown (1980)
Par POSSOPO le 12 Janvier 2010          Consultée 9229 fois

Qu'il est faible, ce son. Un régime minceur effarant qui voit THIN LIZZY passer de la volupté totale 100% générosité d'un "Black Rose" que certains diraient surproduit à un rachitisme curieux. Ça s'annonce bizarre. Quand on découvre le line-up, on n'est pas plus rassuré. Snowy White ? Pas le plus gros cador de la planète guitares. Pote de Peter Green (FLEETWOOD MAC pour faire très court), ça ne remplit pas un CV. Musicien de session pour PINK FLOYD, ça reste maigrichon surtout lorsque personne ne s'en souvient précisément. Mais enfin, il faut bien pallier au départ de Gary Moore, aigri de voir le groupe qu'il venait pourtant de re-rejoindre lentement se décomposer sous le coup de substances licites et illicites, toujours toxiques. Puis on lit les critiques qui fleurissent un peu partout. "Chinatown" est mauvais, c'est aussi simple que ça. Le pire de son géniteur, une horreur absolue, la grosse tache au sein d'une discographie qu'on pensait inattaquable à partir de "Fighting" (avant, c'est l'obscurité). L'opus ne bénéficiera même pas de la remasterisation certes méconnue de 1996 et qui préfèrera s'arrêter avec "Black Rose". Ah ? Bon.
On respire, on écoute, on se renseigne et après on revient.

Un peu plus tard…

Remettons les choses en place fissa, "Chinatown" n'est pas mauvais. Pris de manière absolue et hors contexte, "Chinatown" est même bon. Snowy White ne traîne pas la patte même si elle ne pourrait se comparer au velours de Gary Moore. "Chinatown", au nez duquel on a trop vite claqué la porte est un mal-aimé qui aurait plus d'une raison de trouver son auditoire. THIN LIZZY est en chute libre, c'est un fait indiscutable. Le groupe en pleine zizanie peine à sauver les apparences et voit son line-up déstabilisé après de trop belles années de gloire. Encore faudrait-il que tout ce bordel atteigne la matière sonore pour que le démembrement du disque soit justifié. Et qu'entend-on sinon une brochette d'hymnes tenant la dragée haute aux plus belles perles du répertoire de l'artiste ? "Killer On The Loose", "Chinatown", "Genocide", de vrais joyaux que le monde est bien bête de snober. "We Will Be Strong", une première plage riche en émotion et un Phil Lynott toujours à l'endroit derrière le micro. Ses heures sont comptées mais qu'importe ?

Alors quoi, il est où le problème ?
"Chinatown" manque tout de même de variété. Et lorsqu'on connaît le caractère du plus merveilleux quatuor de Rock irlandais des seventies (la niche est étroite, je l'admets), le handicap est lourd, très lourd. THIN LIZZY qui perd toutes ses tendances funkisantes, THIN LIZZY qui ne garde de Black que la voix de son leader, THIN LIZZY qui abandonne totalement ou presque sa tradition folklorique, cela fait malheur à tous les petits cœurs épris du groupe. Un bout d'âme s'est envolé à jamais. Enlevons la ballade modestement inspirée "Didn't I", et il ne reste plus que du gros Hard Rock (on s'approche même de la barrière Heavy Metal sans pour autant jamais la franchir) qui marche souvent à fond les ballons. THIN LIZZY, ce n'est pas ça. Plus exactement, ce n'est pas que ça. Alors, la galette claudique sur une jambe, la démarche a perdu une grande partie de son élégance.

Ce n'est pas pour autant que la classe a quitté le cul-de-jatte. Hard Rock oui mais dans un écrin à quatre feuilles. Un charme relativement intact, du velouté qui file du bonheur sous la langue. Une texture pure et pas trop dure, un petit plaisir tactile.

Alors en plein contradiction, de gros arguments tubesques en sa faveur et cet affreux monolithisme qui le plombe terriblement, "Chinatown" ne sait trop comment se situer. Joliment annonciateur d'un "Renegade" franchement réussi quoique pas plus orienté Folk ni Funk, réhabilitons-le histoire de compenser tout le vilain qui a pu être dit à son sujet.

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   (3 chroniques)



- Brian Downey (batterie, percussions)
- Scott Gorham (guitare)
- Phil Lynott (basse, chant, guitare acoustique)
- Snowy White (guitare)


1. We Will Be Strong
2. Chinatown
3. Sweetheart
4. Sugar Blues
5. Killer On The Loose
6. Having A Good Time
7. Genocide (killing Of The Buffalo)
8. Didn't I
9. Hey You



             



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