THE HAUNTED contre lui-même comme peut le faire penser la pochette et la tranche du CD...
Album désavoué, s'il en est a posteriori, et par le groupe lui-même, marque une rupture sous forme de retour en arrière. Et non d'une nouvelle évolution véritable au sens auquel on peut s'y attendre.
Retour en arrière sans pour autant revenir à une époque précise ("The Haunted" ou "Revolver").

Ce recul (forcé ?) ne donne rien d'extraordinaire malgré l'excellent titre d'ouverture et premier single, "Moronic Colossus", (j'imagine qu'on en a tous un dans notre entourage plus ou moins proche).
Ou encore quelques fulgurances dans des registres différents, l'incisif et mélodique "Trenches" (autre single), le classique morceau à ambiance « nocturne » "Skuld" et "Iron Mask", où Dolving s'exprime à loisir dans un morceau taillé pour lui (dans une moindre mesure "Imperial Death March").

Côté paroles, Dolving continue de parcourir et d'aborder les mêmes thématiques à ceci près qu'il parle de sodomie dans "Iron Mask" ("The first one is the worst one") ou alors j'ai rien compris, ami lecteur...

THE HAUNTED livre ici une déception sous forme de compromis artistique.