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1982 Live Evil
1983 Born Again
1986 Seventh Star
1987 The Eternal Idol
1989 Headless Cross
1990 Tyr
1992 Dehumanizer
1994 Cross Purposes
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1995 Cross Purposes Live
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1998 Reunion
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- Style : The Vintage Caravan, Sarasin, Psychedelic Witchcraft, Path Of Samsara, Childrenn, Scorpion Child, High Fighter, Motorowl, Witchcraft, Khemmis, Count Raven, Age Of Taurus, Orchid, Kadavar, Sheavy, Sir Lord Baltimore, Blue Öyster Cult, The Order Of Israfel , Ashbury, Messa, Tar Pond, Ningen Isu, Blood Ceremony
- Membre : The Dead Daisies, Trapeze, Gogmagog, Jeff Beck, The Rods, Rock Aid Armenia, Badlands, Iommi, G//z/r, Black Country Communion, Michael Schenker, Snakecharmer, Axel Rudi Pell, Wami, Deep Purple, Rainbow, Kiss, Dio
- Style + Membre : Tony Martin , Heaven & Hell, Ozzy Osbourne
 

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BLACK SABBATH - Cross Purposes (1994)
Par DARK BEAGLE le 22 Mars 2020          Consultée 1292 fois

Ronnie James Dio est parti une nouvelle fois, en claquant la porte et en criant à qui voulait bien l’écouter que ces gens-là ne sont pas honnêtes. Par gens, comprenez les deux moustachus, à savoir Geezer et Iommi. Le lutin avait peut-être une voix en or, mais il ne devait pas toujours être facile de travailler avec lui. Et rappelons à toute fin utile que sa prestation n’était pas non plus démentielle sur "Dehumanizer", il manquait la passion, la force de conviction dont il sait faire montre. Pour palier à ce départ, Iommi a certainement espéré le retour d’Ozzy, mais au final, il va devoir se contenter de l’autre Tony, Martin. Si Vinny Appice s’est également fait la malle, il ne faut pas compter sur les retours de Bill Ward ou de Cozy Powell, Eric Singer étant alors de toute manière occupé avec KISS. C’est donc Bobby Rondinelli, un ancien RAINBOW, qui tient les baguettes sur "Cross Purposes".

Avec sa pochette passe-partout, "Cross Purposes" ne fait pas franchement rêver. Un ange avec les ailes en feu, c’est cliché et ce n’est pas forcément ce que les jeunes attendent en cette année 1994 qui voit le Metal opérer quelques mutations qui allaient marquer son histoire. Bref, BLACK SABBATH, c’est un nom dont on peut un peu se moquer à cette époque, le grand-père un peu has been qui a du mal à vivre avec son temps. Ce n’est pas tout à fait faux, mais c’est oublier l’apport de Geezer Butler à la musique du SAB’. Il le dira en interview quand il présentera l’album "Plastic Planet" à la presse : il apportait les idées neuves et il devait bousculer Iommi pour le sortir de son regard passéiste. À l’écoute du premier G//Z/R, difficile de lui donner tort. D’ailleurs, faut écouter cet album, c’est une tuerie.

Cette touche de modernité, on la retrouve à travers des compositions comme la lourde et angoissante "Virtual Death". Elle sonne bien moins classique qu’à l’accoutumée et se fait immanquablement remarquer. Avec "Cardinal Sin", il s’agit d’un morceau parmi les plus intéressants de l’album, dans sa construction ainsi que par l’approche bien Heavy qu’elle propose. Mais chassez le naturel et il revient au galop : "Cross Purposes" est un disque qui œuvre dans un classicisme bête et discipliné. Si de bons moments en émergent ("Cross Of Thorns", "Immaculate Deception", "The Hand That Rocks The Cradle"), il y a aussi des ratés, voire des passages entièrement hors de propos.

Un petit mot sur Tony Martin. Ce dernier arrête plus ou moins de livrer une copie de ce que pouvait proposer Dio au sein de BLACK SABBATH pour livrer une prestation plus personnelle. Bon, ça m’embête d’être un peu méchant avec lui, surtout que Iommi a bien profité de sa gentillesse déjà, mais ce chanteur a le charisme d’une huître sur scène et ne dégage pas beaucoup plus sur disque. Il livre des prestations correctes, là n’est pas le problème, mais elles sont malgré tout un peu creuses. Il manque un peu de mordant. Pourtant, il est attachant quelque part et son travail avec le SAB’ est parfois montré du doigt, mais il n’a pas été une diva incontrôlable…

Ce qui ne l’empêche pas de ne pas faire rêver sur "I Witness". Mais il n’est pas le seul fautif, c’est un naufrage collectif. Il s’agit de la pire entame d’un album de BLACK SABBATH depuis… Euh… Toujours. Forcément, rater l’opener ne met pas dans de bonnes dispositions et quand Iommi se montre bavard, cela donne l’intro larmoyante et inutile de "Dying For The World", qui en perd toute efficacité malgré de jolies choses. On glissera également sur l’inconsistante "Psychophobia" qui ne décolle jamais. Depuis la seconde moitié des années 80, BLACK SABBATH traîne un peu la patte, Iommi ayant de plus en plus de mal à se montrer concret et digne de sa réputation de riffeur maléfique. Le départ de Geezer n’arrangera pas les choses comme le prouvera "Forbidden".

Pendant ce temps, "Cross Purposes", à l’instar de "Tyr", est un des mal-aimés de la discographie de BLACK SABBATH. Pourtant, il contient de belles choses, mêlées à d’autres nettement plus dispensables. Album irrégulier, il doit beaucoup à la présence de Geezer Butler qui cherchait à aller de l’avant et amener le SAB’ vers de nouvelles contrées. Ce ne sera pas tout à fait le résultat escompté, mais cela fait quand même du bien d’entendre la bande à Iommi revenir à des choses plus variées après un "Dehumanizer" beaucoup trop formaté et souvent vide.

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   (4 chroniques)



- Tony Martin (chant)
- Tony Iommi (guitare)
- Geezer Butler (basse)
- Bobby Rondinelli (batterie)


1. I Witness
2. Cross Of Thorns
3. Psychophobia
4. Virtual Death
5. Immaculate Deception
6. Dying For Love
7. Back To Eden
8. The Hand That Rocks The Cradle
9. Cardinal Sin
10. Evil Eye



             



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