Oui, l'artwork (moche, soyons clair) ne laisse pas de place au doute : VIOLATOR oeuvre sans hésitation dans la mouvance Thrash Old School.
Nos jeunes Brésiliens sont de bons élèves, terriblement scolaires. Ils respectent ainsi absolument tous les codes du genre.
Vous voulez des soli nerveux ? C'est parti !
Vous voulez des riffs énergiques voire épileptiques ? C'est envoyé !
Vous voulez des titres courts et cinglants ? On reste dans les standards du genre, à savoir autour des trois minutes trente en moyenne.

Avec ces dix titres pour trente-sept minutes, VIOLATOR rejoint toute la flopée de combos dont l'espérance de vie ne semblait pas phénoménale.

La copie est propre mais toutefois trop "scolaire" donc : il est désormais beaucoup trop aisé de faire un grand nombre de parallèles avec d'autres groupes.
Évidemment, nous savons pourquoi nous sommes là et j'éviterai donc le procès trop facile du groupe qui ne fait pas dans l'originalité mais le fait terriblement bien.
La production est soignée, l'énergie évidente et l'immédiateté la bienvenue.

VIOLATOR est donc un groupe qui ravira les amateurs de Thrash et de "Chemical Assault" viendra nourrir le fleuve du revival avec classe et énergie.
Que demander de plus au final ? Pour l'originalité, on repassera mais par définition, le Revival n'est ce pas tout simplement "sonner comme d'antan" ?

Un album à siffler d'une traite, comme une bonne bière bien fraîche. Cheers !