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HARD ROCK  |  STUDIO

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THIN LIZZY - Fighting (1975)
Par POSSOPO le 23 Février 2010          Consultée 8309 fois

Dès les premières notes de "Rosalie", on comprend le problème. Un riff boulet au pied et Brian Downey qui ne fait guère décoller la machine. L'analyse faite par le groupe a posteriori aura-t-elle été la même que la mienne ? On pourrait le penser lorsqu'on écoute la version survitaminée livrée sur le mythique "Live And Dangerous". Vu sous un autre angle, on se dira que j'ai simplement mal appréhendé le feeling du titre, très Rock très US, très Bob Seger. THIN LIZZY joue pourtant déjà le morceau avec 20 ou 30 BPM de plus que l'interprète original, MOTÖRHEAD le rendra nucléaire, IRON MAIDEN épileptique.

Avec "For Those About To Live", les choses s'arrangent et on se prend à rêver d'un très grand album. Le climat profondément intimiste associée à ce groove éternel qui aura autant marqué les esprits que le chant métissé de notre Afro-Irlandais d'amour. Puis cette fameuse harmonisation à la tierce inconnue de "Nightlife" et de tous ses aînés.

"Suicide", un vrai classique et les premières respirations de MAIDEN qui frétillait déjà dans le ventre de sa plus grosse influence. Tous les Metalleux le répètent à chaque fois qu'ils évoquent le cas THIN LIZZY, comme l'aveu d'une reconnaissance insuffisante, comme une certaine rancune devant le succès excessif de la bande à Steve Harris, et la face d'Eddie aurait été si différente sans l'adjonction de ces discours doublement grattés. "Suicide" et THIN LIZZY pourrait presque hurler au plagiat. Evidemment, WISHBONE ASH aurait aussi droit à sa part de dédommagements.

Et voilà les trois gros tubes de l'album (même si cette première version studio manque à mon sens d'un peu de peps, "Rosalie" fait partie des nombreux classiques du groupe) balancés d'entrée. On pourrait cependant continuer sans se soucier des étiquettes postées sur chaque morceau du quatuor, ranger "Wild One" dans le tiroir des grandes ballades à pluie fine, "Fighting My Way Back" dans le placard du muscle intelligent. Mais ensuite, l'affaire se corse, l'orchestre s'essouffle et voit l'inspiration se faire tranquillement la malle. On retient surtout d'une seconde moitié d'album bien inférieure à la première un afflux Blues très prononcé qui pourrait énerver les plus Metal d'entre nous et un manque d'énergie qui pousse légèrement à la somnolence, "King's Vengeance", "Silver Dollar" et "Freedom Song" récoltant la palme du zzz. "Spirit Slips Away" se sirote agréablement, "Ballad Of A Hard Man" tente d'extirper la galette des effluves soporifiques qui semblent l'avoir gagné mais rien n'y fera, la dernière impression laissée par cette galette n'est pas excellente et ce fameux boulet au pied revient sur le devant de la scène pour impacter avec malheur l'avis qu'on aura sur un opus qui peine à tenir la distance, pourtant très bon dans ses premières minutes. Reste la solution de picorer soigneusement ce qui nous est le plus agréable à l'oreille, voire écouter le disque à l'envers pour le voir prendre une trajectoire ascendante ("Rosalie" mise à part) mais pourquoi se compliquer la vie en dénaturant l'ensemble ?

Malgré tout, si on regarde dans le rétroviseur, on ne peut que s'émerveiller en constatant la direction prise ici. Avant, c'était différent, parfois très bon, parfois moins, surtout terriblement hétérogène et rarement Hard, voir même pas Rock. Alors "Fighting" sonne l'arrivée dans les starting-blocks du Metal, les pointes déjà bien collées au tartan. Et "Jailbreak" sera le coup de feu qui lancera l'athlète irlandais dans une course conclue avec les excès de drogues en tout genre. "Fighting" ne se compare pas à ses successeurs, forcément meilleurs, il est la préparation de tout ce qui va arriver ensuite. Une préparation qui, ajustée au fil des années, deviendra le parterre sur lequel auront été cultivées les plus belles perles de la carrière de Phil Lynott et ses compagnons de route. Et la légende commence donc véritablement ici.

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   (4 chroniques)



- Brian Downey (batterie, percussions)
- Scott Gorham (guitare)
- Phil Lynott (basse, chant, guitare acoustique sur 4)
- Brian Robertson (guitare, chœurs)
- Roger Chapman (from family)
- Ian Mclagan (piano sur 1,8)


1. Rosalie
2. For Those Who Love To Live
3. Suicide
4. Wild One
5. Fighting My Way Back
6. King's Vengeance
7. Spirit Slips Away
8. Silver Dollar
9. Freedom Song
10. Ballad Of A Hard Man



             



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