Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par POSSOPOOn a beau avoir adoré ICON et DRACONIAN TIMES, il faut bien reconnaitre que Paradise Lost a maintenant laissé complément tomber les sonorités de l'époque 94-95 et au risque de déstabiliser les fans dont je fais partie, propose maintenant une musique plus rock que metal.
Ce qui était flagrant surtout sur HOST, où le groupe avait choisi des sonorités modernes, avec notamment l'utilisation de samples et finalement, une musique plus dans le moule de ce qui se fait dans le rock actuellement... Ici, le groupe a choisi de rebrancher la saturation et de nous proposer un album un peu plus métal que HOST, sans pour autant vraiment proposer de changements flagrants !

Nick Holmes a gommé toute trace d'agressivité de sa voix. Il est toujours aussi incroyable de l'entendre chanter sur la moitié des titres comme Dave Gahan, le chanteur de Depeche Mode. Toutes les chansons sont courtes (entre 3.30 à 4.30 minutes), calibrées spécialement pour la radio. Je retiendrais surtout "Believe in nothing", "Illumination", "Divided" et le morceau le plus inspiré de l'album : "Fader".
Paradoxalement, j'ai moins aimé des titres comme "Look at me now" où les guitares sont très puissantes, mais le refrain est assez ennuyeux et l'utilisation des samples trop appuyée.
On peut dire que l'album est trop linéaire. Je n'ai pas réussi à me débarasser de l'idée que beaucoup de chansons se ressemblaient.

Un album, certes, un peu plus puissant que HOST, mais qui s'en démarque à peine, et qui pourrait se révéler un peu ennuyeux sur la longueur... wait and see.

Ceux qui avaient apprécié HOST, apprécieront sans aucun doute cet album. Les autres, c'est moins sûr... Le groupe a choisi cette voie et il faut le respecter et surtout se dire que Paradise Lost ne refera jamais plus un DRACONIAN TIMES bis (??), ça ne sert à rien de se lamenter à chaque sortie d'album. Ooooooooo like a fever inside of me... ^_^