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HARD ROCK  |  STUDIO

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2012 Seven Deadly
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- Style : Glyder, Horisont, Slade, Red Zone Rider, Reuben Archer , Hällas, Sweet
- Membre : Vicious Rumors, Wishbone Ash, The Damned, Michael Schenker, Dokken, Scorpions
- Style + Membre : Gary Moore, Uriah Heep, Wild Horses

UFO - The Monkey Puzzle (2006)
Par DARK BEAGLE le 24 Décembre 2019          Consultée 1094 fois

C’est ce qui s’appelle battre le fer tant qu’il est chaud. Deux ans après un "You Are Here" qui montrait de belles choses et une année après le Live "Showtime" qui prouvait que malgré les premiers dentiers, la bête mordait encore fort, UFO sort "The Monkey Puzzle", un album à la pochette maligne qui peut renvoyer à celle de "No Heavy Petting" (1976). Après, musicalement, "The Monkey Puzzle" n’est pas un clin d’œil à son aîné, mais bel et bien une suite logique à "You Are Here", où pas mal de défauts ont été corrigés.

Déjà, nous notons le retour d'Andy Parker. Je ne sais pas pour vous, mais moi, ça me fait plaisir vu que j’adore ce batteur, dont le jeu est à UFO ce que l’adamantium est au squelette de Wolverine. Ensuite, nous retrouvons à nouveau Tommy Newton à la production et le son dont il affuble l’institution est phénoménal. Puissant, racé… C’est simple, UFO sonne comme un jeune groupe de Classic Rock, sauf que les quatre-cinquièmes des musiciens ont vécu la fin des années 60 et le début des ’70 en tant qu’acteurs de l’époque.

Ensuite, il y a cette voix. Celle de Phil Mogg qui devient irrésistible avec l’âge, nettement plus taillée pour le Blues et des compositions plus mid tempo. Le revers de la médaille est que cela va donner un petit côté pépère à l’ensemble qui n’ira pas en s’arrangeant avec le temps, mais qui finalement fonctionne très bien. Est-ce que le groupe serait plus crédible si Mogg essayait de nous refaire un "Can You Roll Her" (tiré de "No Heavy Petting" justement) trente ans après ? Non, certainement pas, quand on voit que certains passages de "Love To Love" ou de "Lights Out" sont assez délicats à reproduire sur scène.

Puis il y a un guitariste en état de grâce. Vinnie Moore donne du corps aux compositions. L’usage qu’il fait de la slide sur "Hard Being Me" est jouissif, le riff Heavy de "Heavenly Body" est à se damner, mais son talent ne se résume pas qu’à cela. Son approche sur "World Cruise" est surprenante, mais fonctionne à merveille, les teintes Blues de "Some Other Guy" se veulent accrocheuses quand elles sont couplées avec un harmonica canaille. Vous rajoutez çà et là quelques chœurs féminins et vous vous laissez facilement emporter ailleurs, à une époque où la musique était bien plus simple et directe.

"The Monkey Puzzle" fait indubitablement penser à ses vieux groupes de Rock britanniques. Certes, UFO baigne dedans, mais il a quelques petits côtés très STONESien par moment, qui lui donne une jolie patine. Et le son des claviers est à l’avenant, Paul Raymond signe quelques-unes de ses prestations les plus remarquables ici, en total adéquation avec les mélodies distillées par Moore. Ce disque pourrait être énorme si UFO, fidèle à sa mauvaise habitude, ne placerait pas quelques morceaux moins inspirés ("Kingston Town", "Good Bye You"…) qui plombe quelque peu la fin. Dommage !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, UFO arrive encore, en 2006, à produire un album qui peut se hisser au rang de classique du genre. Ou, tout au moins, pour sa carrière. Il reste l’opus le plus remarquable des années 2000 pour la formation, bien que tranquille, avançant à un rythme de sénateur, et il peut même se permettre de rivaliser avec "Walk On Water" voire-quelques uns des incontournables des années 70. Ce disque, il faut lui laisser sa chance.

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   DARK BEAGLE

 
   (2 chroniques)



- Phil Mogg (chant)
- Vinnie Moore (guitare)
- Paul Raymond (claviers)
- Pete Way (basse)
- Andy Parker (batterie)


1. Hard Being Me
2. Heavenly Body
3. Some Other Guy
4. Who's Fooling Who?
5. Black And Blue
6. Drink Too Much
7. World Cruise
8. Down By The River
9. Good Bye You
10. Rolling Man
11. Kingston Town



             



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