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BLUE ÖYSTER CULT - Heaven Forbid (1998)
Par DARK BEAGLE le 29 Juin 2021          Consultée 1104 fois

"Heaven Forbid" sort dix ans après "Imaginos". Entre, les fans n’ont pas été particulièrement gâtés avec les sorties de "Bad Channels", BO étrange d’un navet intersidéral et "Cult Classic", compilation de titres remaniés sans plus d’intérêts que cela. Seul le double best of "Workshop Of The Telescopes" se voulait intéressante pour les versions inédites qu’il contenait. Si aujourd’hui il est un peu obsolète vu que ces inédits ont servi de bonus pour les remasters des opus des ‘70, il reste essentiel pour celui qui ne veut pas entrer plus dans la carrière de BLUE ÖYSTER CULT mais qui ne veut pas mourir idiot.

Flanqué de deux pochettes (une « censurée » et l’autre plus abordable), l’album attire l’œil. Puis dix ans sans vrai opus studio de la part de la légende Américaine, forcément, ça attisait l’envie. Surtout que le groupe revient vers quelque chose de direct, de moins alambiqué que ce que l’on pouvait trouver sur "Imaginos" – qui fut assez mal accueilli à sa sortie. En témoigne le titre d’ouverture, "See You In Black", aux relents bien Heavy et avec un Eric Bloom déchaîné, qui matraque l’auditeur d’office avec sa voix de psychopathe qui ne semble pas vieillir.

En comparaison, le morceau suivant "Harvest Moon" se veut plus léché. Normal, il porte la marque de Donald Roeser qui montre qu’il n’a pas perdu son doigté. Il y a plus de feeling, c’est plus calme, plus mélodieux, jusqu’à un solo agressif à souhait dont il a le secret. Cette opposition entre Bloom et Dharma sera la norme sur les huit premiers morceaux de l’album, comme à la grande époque où chacun représentait un extrême, le démon tout de noir vêtu et l’ange blanc. Les prémices de ce que seront les Rampa et Aziraphale de Gaiman et Pratchett ?

Et effectivement, chaque compositeur va imprimer son style. Jusqu’au point de provoquer un déséquilibre quand Bloom lâchera le micro pour le confier à Roeser pour une fin d’album un peu plus calme, plus morne. Si vous cherchez l’aspect le plus Heavy de BLUE ÖYSTER, c’est du côté de Bloom qu’il faut la chercher. Ce dernier balance des riffs solides et des refrains simples, directs et surtout, percutants comme autant d’uppercuts, avec des chœurs bien costauds. Roeser, lui, c’est la finesse, des parties plus légères, avec moins d’agressivité.

Et justement, sur la fin d’"Heaven Forbid", ça commence à traîner un peu la jambe, et "Still Burning", espèce de suite au "Burnin’ For You" de "FOUO", n’a pas la même épaisseur que le morceau du quel il est la séquelle. Quant à la version live de "In Thee", composition à la base tiré de "Mirrors", elle n’apporte pas grand-chose à l’ensemble et sans être déplacé, on se demande un peu ce qu’elle vient faire là. Et c’est dommage parce qu’il y avait des atouts qui n’étaient pas tous joués.

Bien entendu, on regrettera que la partie rythmique ne soit pas assurée par les frères Bouchard, ils auraient certainement apporté une rondeur supplémentaire ainsi qu’un peu plus de diversité au niveau des compositions. Si Sandy Pearlman n’est pas de la partie, John Shirley est toujours de la partie et si son approche est moins ésotérique, sa vision cyberpunk et/ou horrifique s’avère en phase avec le travail de composition des deux éminences du BÖC (Lanier ne semble ici n’agir que comme simple exécutant, il n’a pas pris part à l’écriture de ce disque).

Avec ses relents ’70 et début ’80, "Heaven Forbid" est séduisant, mais il ne tient pas toutes ses promesses. Les idées ne sont pas les plus originales et parfois l’ensemble se veut même un peu prévisible. En 1998, c’était certes inespéré pour les fans qui n’y croyaient plus et finalement cela permettait de renouveler un peu les set-lists lors des concerts, mais ce n’est pas un grand BLUE ÖYSTER CULT. Un bon disque, certes, mais parfois un peu juste dans l’inspiration pour rivaliser avec les monstrueux classiques du passé.

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- Eric Bloom (guitare, chant, claviers)
- Donald 'buck Dharma' Roeser (guitare, chant, claviers)
- Allen Lanier (guitare, claviers)
- Danny Miranda (basse, chant)
- Chuck Burgi (batterie, chant)
- Bobby Rondinelli (batterie sur 'live for me')
- Jon Rogers (basse, chant sur 'still burnin)


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