Fini l'humour pas drôle et le caca mou, SEPULTURA opère une lente reconversion. De comique chiant, on passe à la musique, un changement de code APE salutaire tant "Bestial Devastation" et "Morbid Visions" manquaient de nous faire travailler les zygomatiques.

Jairo T, premier responsable de la bouillie sonore des deux spectacles précédents, est donc parti pour laisser place à un guitariste, le bon élève Andreas Kisser. Une arrivée essentielle qui remotive trois autres larrons enfin prêts à apprendre à jouer de leur instrument.

Les premières leçons sont difficiles, les compositions grossières, la technique toujours rudimentaire. Mais quel changement !

Avec "Schizophrenia", SEPULTURA entame enfin sa carrière d'artiste, reste noyé dans un océan de médiocrité juvénile et boutonneuse, mais va bientôt sortir la tête de l'eau.

Et là, la surprise sera grande !