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1984 Rising Force
1985 Marching Out
1986 Trilogy
1988 Odyssey
1989 Trial By Fire : Live In ...
1990 Eclipse
1992 Fire And Ice
1994 Seventh Sign
1995 Magnum Opus
1996 Inspiration
1998 Concerto Suite For El...
  Live !!
  Facing The Animal
1999 Alchemy
2000 War To End All Wars
  The Genesis
2002 Attack!!
2005 Unleash The Fury
2008 Perpetual Flame
2009 Angels Of Love
2010 Relentless
2019 Blue Lightning
2021 Parabellum
 

- Style : Majestic, Manigance, Virtuocity, Time Requiem, Narnia, Roland Grapow, Impelliteri, Kenziner, Concerto Moon, Double Dealer
- Membre : Adagio, Northtale, Iced Earth, A New Revenge, Evil Masquerade, Squealer, The Ferrymen, Fullforce, Steeler, Tungsten, Animetal Usa, Long Shadows Dawn, Kk's Priest, Mvp, Ripper, Attraction Theory, Dio, Dokken, Michael Schenker, Deep Purple, Fatal Force, Doogie White & La Paz, Swedish Erotica, Alcatrazz, Shining Black, Wami, Judas Priest, Loudness, Black Country Communion
- Style + Membre : Ring Of Fire, Stratovarius, Rainbow, Royal Hunt, Axel Rudi Pell, The Reign Of Terror
 

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Yngwie MALMSTEEN - Alchemy (1999)
Par NAUSICA75 le 16 Avril 2006          Consultée 17950 fois

En cette année 1999, le maître suédois de la guitare en furie, j'ai nommé Yngwie J. Malmsteen, revient sur le devant de la scène avec son nouvel album "Alchemy" qui il faut bien le dire, est un album clef dans la carrière du suédois.
Après le très réussi "Facing the Animal", exit le chanteur Leven et voici que revient le chanteur Mark Boals qui n'avait plus officié avec Malmsteen depuis l'album "Trilogy" ... en 1986. Chris Tsangerides est toujours là, et il fait du très bon boulot niveau son. Après le très ambitieux mais un peu fade "Fire and Ice" paru en 1992, Yngwie nous avait sorti deux albums plus ou moins ressemblant "Seventh sign" et "Magnum Opus" (albums très mélodiques), puis son album de reprises "Inspiration" paru en 1996. Je disais précédemment que Malmsteen sortait avec "Alchemy" un album clef, celui-ci étant son album le plus heavy depuis un certain "Marching out" paru en 1985. Plus direct, cet album l'est. Le son est plus brut que sur ses anciennes productions, la qualité des soli (qui est quand même la marque de fabrique d'Yngwie) est d'une qualité, que je qualifierai de plus pauvre, plus shred, moins mélodique, plus Rock en raccourci.
Le reste du groupe (sic!) étant composé de l'excellent et talentueux batteur, John Macaluso (Ark), l'inamovible Mats Olausson (mais quel est le secret de sa longévité?) aux claviers, et le toujours très bon Barry Dunaway à la basse.
A noter l'effort particulier sur le livret (qui plait ou non) et sur la qualité de la pochette. 13 morceaux constituent ce disque pour 68mn de pure musique virtuose.

L'album commence avec le tonitruant "Blitzkrieg", entièrement instrumental. Très néo-classique dans son approche, le morceau alterne mélodie enchanteresse et riffs acérés. Les descentes de manches, qui vont toujours dans le sens de la mélodie, foisonnent. Yngwie a vraiment un sens aigu et on peut le dire un don pour nous sortir la ligne mélodique qui tue. La fin du morceau est complètement folle, Malmsteen partant en solo, mélant le coté néo-classique du morceau avec un coté plus blues, plus Rock.
Chants tout droits sortis d'un monastère, c'est "Leonardo". Mark Boals, et sa voix aigue, juste mais limite à certains endroits, qui déboule sans crier gare. Il faut dire que le chanteur est vraiment mis à contribution, et qu'il abuse un peu trop des aigus. De plus, le morceau est construit sur un faux rythme, mais la mélodie de l'ensemble reste très convaincante. Le solo est lumineux, très original, et assez différent de ce que nous a proposé Malmsteen dans le passé. La fin du morceau se terminant avec beaucoup de justesse, le maître nous faisant étalage de tout son talent. Tel un feu d'artifice, les notes fusent de toute part pour notre plus grand plaisir. Toujours dans le même registre, "Playing with fire" possède un riff très catchy. Mêmes recettes que sur le titre précédent, Boals abuse toujours un peu des aigus, ce qui à force (et au fil des écoutes) a tendance à énerver. Changements de rythme, passage plus rapide, alternant avec d'autres beaucoup plus lents et mélodiques, Yngwie nous sort un pont juste avant le solo très néo-classique dont il a le secret. L'exécution du solo est tout simplement prodigieuse et le débit des notes semble incroyable. La fin du morceau explosant tout sur son passage : la voix de Boals et la guitare de Malmsteen ne faisant plus qu'un.
Toujours dans un registre assez catchy "Stand (the)", un des titres les plus Rock de l'album, ainsi simple dans sa construction. A noter le batteur faisant étalage de toute sa classe. Le solo, très voluptueux tout du moins au début, se fait plus tranchant par la suite. Le travail guitaristique de Malmsteen sur cet album est incroyable. Sans concession aussi! Un des ses albums les plus aboutis au niveau guitare.

"Wield my sword", titre le plus speed de l'album, sonne très brut. Le chant de Mark Boals est remarquable du début à la fin. Bien agressif, il fait preuve de beaucoup de conviction. Les mélodies s'enchaînent, et le refrain est imparable. La section rythmique a une pèche tonitruante mais j'aurai aimé avoir une guitare plus présente, plus lourde. Elle sonne un peu "cheap". Cependant, le solo est un modèle de rapidité d'exécution. Une partie totalement néo-classique vient conclure de façon très convaincante le solo qui semble interminable. Quelle claque! Toutefois je trouve les soli très rapides, typiquement "shred" mais un peu moins mélodiques que sur ses précédents albums. Faut il voir en Malmsteen une volonté de changement et de radicalisation de sa musique?
Un peu de calme avec l'excellent titre blues-Rock "Blue" où Yngwie nous démontre tout son sens mélodique. Beaucoup d'émotions ressort de l'écoute de ce titre. Bien sur, il en rajoute, ce ne serait pas Malmsteen, mais il joue du blues comme personne sur terre. A croire que le feeling colle à ses doigts. Quelle démonstration!

Un de mes titres préférés "Legion of the damned" (le titre "Deamon Dance" et "Hangar 18, area 51" sont un peu dans la même veine), déboule avec ses riffs vengeurs, acérés et son tempo bien rentre-dedans. Le chanteur est impressionnant sur ce titre, changements de rythme fréquents, une guitare bien heavy ; voici les ingrédients de ce titre. Le pont à la guitare classique est magique, et le solo qui suit est diabolique. Le solo est démonstratif mais qu'est ce que c'est bon! Tout cela est mené tambour battant.
Malmsteen nous propose de temps en temps des morceaux très sombres comme sur l'album "Marching out". Sur cet album, c'est "Voodoo nights" qui joue ce rôle. Le rythme est lent, bien lourd. Le solo est monstrueux de technique, Yngwie y joue avec beaucoup de vélocité. On dirait qu'Yngwie combat, guitare en mains et notes jaillissantes, contre un démon venu d'ailleurs. Réellement impressionnant. A noter la toute fin du morceau à la guitare acoustique, que je trouve personnellement génial.

Beaucoup d'instrumentaux sur cet album mais celui-ci est grandiose. Décomposé en trois grandes parties, sorte de Trilogy bis, "Asylum" est composé donc du premier morceau "Asylum" puis "Sky Euphoria" et finalement "Quantum leap". Typiquement néo-classique, "Asylum" est vraiment très beau. Les mélodies magiques, sont parmi les plus belles jamais composées par le maestro suédois. Le fait d'avoir composé un concerto a du donner des idées à Yngwie, comme on peut l'entendre sur le deuxième mouvement tout aussi beau que le premier "Sky Euphoria". Tout à la guitare acoustique et accompagné par un orchestre, ce titre est une pure merveille. Il conclut l'album de façon prodigieuse. La participation de l'orchestre donne beaucoup d'ampleur à la musique de Malmsteen. L'album se terminant par le troisième morceau "Quantum leap", au rythme beaucoup plus enlevé que les deux premiers morceaux, ce qui donne beaucoup de pèche à la conclusion de l'album. La fin étant un peu inhabituel dans le jeu malmsteenien, où Macaluso nous fait une brillante démonstration de sa technique. Malmsteen est derrière lui, riffe comme jamais il a riffé, pour nous délivrer le morceau le plus heavy de sa carrière.

Vous l'aurez compris, cet album est un pur album de heavy comme Malmsteen n'en avait pas encore sorti jusqu'à présent. La guitare est partout, les arrangements sont géants, et c'est nouveau Yngwie Malmsteen semble radicaliser sa musique. Plus sombre, plus brut et plus heavy, Malmsteen aborde les années 2000 dans ce sens. Même si on peut reprocher aux soli de n'être pas au niveau de ses albums d'antant. Néanmoins et sans conteste, cet album est le meilleur de Malmsteen, avec "Facing the animal", des années 90. Avant de faire cette chronique, je pensais mettre seulement 4/5. Mais après réflexion, je mets 5/5. Fait partie du Top 5 de la discographie du maestro suédois.

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   NAUSICA75

 
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- Yngwie Malmsteen (electric guitar, acoustic guit)
- Mark Boals (chant)
- Mats Olausson (claviers , chœurs)
- Barry Dunaway (basse, chœurs)
- John Macaluso (batterie)


1. Blitzkrieg
2. Leonardo
3. Playing With Fire
4. The Stand
5. Wield My Sword
6. Blue
7. Legion Of The Damned
8. Demon Dance .
9. Hangar 18, Area 51
10. Voodoo Nights
11. Asylum:
12. I. Asylum
13. Ii. Sky Euphoria
14. Iii. Quantum Leap



             



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