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LED ZEPPELIN - Houses Of The Holy (1973)
Par POWERSYLV le 8 Avril 2007          Consultée 23589 fois

Dans la première partie des années 70, LED ZEPPELIN est au top de sa gloire tant sur le Vieux Continent qu’aux Etats-Unis où le groupe triomphe littéralement. Le succès de l’album LED ZEPPELIN IV (l’album sans nom de 1971) emmené par les immenses « Black Dog », « Rock ‘n Roll » et surtout « Stairway To Heaven », les concerts grandioses ont parfait la réputation d’un combo désormais intouchable. En 1972, l’idée d’un nouvel opus germe progressivement et le groupe prendra un peu plus de temps cette fois, lui qui était habitué à sortir un, voire 2 albums par an jusqu’à présent. Le dénommé House Of The Holy sort ainsi en 1973.

Houses Of The Holy a pris du retard dans sa sortie également à cause de la pochette qui a connu quelques controverses : colorée dans les tons orangés et un peu verdâtres, on aperçoit des enfants nus qui grimpent le long d’une colline de rocailles. Sur un strict plan musical, ce cinquième album quitte quasiment les racines blues que LED ZEPPELIN a bien exploitées sur ses 4 premiers disques pour essayer de produire une musique à la fois variée, touche à tout et personnelle.

Car chaque titre de cet étrange album a sa personnalité, sa facette. Ils sont tous différents et pourtant sont tous marqués du sceau du Dirigeable : c’est ça qui est magique sur ce disque. Sur chacun de ces titres, LED ZEPPELIN déploie un art particulier, un des talents qu’il a, multiples. C’est le reflet aussi tout d’abord d’une gestation sur une période un peu plus longue que pour les albums précédents (les morceaux n’ont pas été enregistrés en même temps sur la période 1972/1973) et également des 4 individualités qui s’expriment ici et qui ont chacun contribué à l’album encore plus que par la passé. On trouve notamment la patte de John Paul Jones, bassiste et requin de studio pour les ambiances sur des brulôts comme « The Rain Song » ou « No Quarter ».

Le génial « The Song Remains The Same » démarre l’album sous le signe de la puissance, de la vivacité et de la mélodie : avec ce riff électrisé issu du génial cerveau de Jimmy Page, sa rythmique syncopé et cette voix mi-énergique mi-plaintive adoubée de quelques touches psychédéliques (que le groupe revendique dans son héritage), ce morceau est une entrée en matière idéale. Il sera également repris comme titre du futur enregistrement en public sorti en 1976 et pour la video du même nom. « The Song Remains The Same » se termine et là, silence, cet instant est magique : une guitare sèche se fait gratouiller et c’est « The Rain Song » qui s’installe timidement. Le calme après la tempête. Cette chanson est un pur bijou : la mélodie est tout simplement … belle, la voix de Robert Plant divine, sensuelle. Les arrangements sont soignés et divins, on a l’impression que les goutelettes de pluie sont palpables. Cette intervention des instruments à cordes et aussi d’un piano confine au sublime. Parallèlement, l’intensité monte, la pluie commence à se faire plus drue jusqu’à l’éclatement pour finir en apothéose sur quelques notes timides, comme au début. Je le répète : ce titre est une perle.

« Over The Hills And Far Away » possède une intro trompe-l’oeil avec son début tout calme car dès que la rythmique explose, on a affaire à un très bon Hard Rock zeppelinien. « The Crunge » est très surprenante car il s’agit d’un titre très funk … quand LED ZEPPELIN se prend pour James Brown ;) J’adore la guitare funk de Page sur ce titre, il sait vraiment tout jouer ce gars là. John Paul Jones insuffle un groove imparable à la basse et les sonorités aux claviers sont assez amusantes derrière. La voix syncopée de Robert Plant est fascinante tant il est dans l’ambiance du morceau. « Dancing Days » est un mid-tempo où la lourde rythmique est menée de main de fer par John Bonham, entretenu par un riff chantant qui s’imprime dans la tête : pas le titre le plus marquant du disque mais sympathique quand même. Après le funk, le reggae : « D'yer Mak'er » montre un LED ZEPPELIN qui sort encore une fois du terrain Hard Rock et même Rock puisqu’il nous sort un morceau qui n’aurait pas dépareillé chez Bob Marley. Si les 4 musiciens pourraient être accusés de copier, il n’en restent pas moins qu’ils le font très bien et toujours avec leur griffe.

Nous arrivons ensuite à un nouveau grand moment de l’album : « No Quarter » nous plonge dans un monde fantasmagorique à grands renforts d’atmosphères éthérées, de claviers et d’hallucinations. Les nappes de claviers, la voix à géométrie variable de Robert Plant, l’intervention d’une guitare magique venant de l’espace, « No Quarter » propose une immersion dans la dimension cosmique du grand LED ZEPPELIN. Titre magique. A chaque écoute me reviennent en mémoire les images de ces cavaliers qui galopent dans le noir (cf : le film The Song Remains The Same). Enfin, « The Ocean » est pour moi le titre le moins bon du lot, on remarquera malgré tout sur ce mid-tempo la frappe bonhamienne (confirmant John Bonham comme un des batteur les plus influents de son époque) et un changement de rythme ultra précis et bien géré.

Houses Of The Holy offre un pannel éclectique de ce que sait faire le groupe en s’aventurant un peu plus loin que le terrain du Hard Rock qu’il a lui même institué, en dépit de quelques grincements de dents qui se font entendre ci ou là de la part de ses fans les plus intransigeants. L’illustration est nette : LED ZEPPELIN est un des plus grands groupes de Rock de l’histoire. Et ce cinquième opus encore plus ouvert d’esprit (et qui a peut-être suscité des vocations dans les futurs groupes de hard « fusion » des années 80 voire 90), même s’il n’a pas la notoriété d’un LED ZEPPELIN II ou d’un LED ZEPPELIN IV reste un album clé de la carrière du Dirigeable.

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   (3 chroniques)



- Robert Plant (chant)
- Jimmy Page (guitare)
- John Paul Jones (basse, claviers)
- John Bonham (batterie)


1. The Song Remains The Same
2. The Rain Song
3. Over The Hills And Far Away
4. The Crunge
5. Dancing Days
6. D'yer Mak'er
7. No Quarter
8. The Ocean



             



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