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1997 Kashmir : Symphonic Led ...
2012 Celebration Day
2015 Coda édition Deluxe
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- Style : Whitesnake, Black Mirrors, Cream, Greta Van Fleet, Grand Funk Railroad, Tyler Bryant & The Shakedown, Cactus, Dewolff, The Tea Party, Ann Wilson, Jeff Beck, Sir Lord Baltimore, Black Rebel Motorcycle Club, The Vintage Caravan, Kingdom Come, Montrose, The Black Crowes, Great White, Path Of Samsara, The Who, Heart, Scorpion Child, Raveneye, Rory Gallagher, Mountain
- Membre : Robert Plant, Page - Plant
- Style + Membre : Coverdale - Page, The Yardbirds, The Firm
 

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LED ZEPPELIN - Presence (1976)
Par DARK BEAGLE le 27 Février 2018          Consultée 1191 fois

J’évoquais le feu sacré concernant "Presence" à la fin de la kro-express de "Physical Graffiti". À dire vrai, c’est surtout "Achilles Last Stand" qui le maintient en vie, qui l'alimente. Difficile de passer à côté de ce titre gargantuesque, qui n’a rien à envier aux pépites pondues par le groupe précédemment. Le genre de morceau que tout groupe rêve d’écrire un jour, épique et héroïque, qui montre une formation qui a l’entière maîtrise de son sujet.

Ce dernier combat d’Achille est étrange pourtant. Plus au niveau des textes, très mystiques et ésotériques qu’au niveau de la musique qui se veut très directe, même si Jimmy Page superpose les prises de guitare pour un rendu bien Heavy, l’un des plus Heavy qu’aura le groupe, avec une section rythmique qui fait un travail immense derrière pour ne pas déborder et donner une assise de plomb à l’ensemble. Robert Plant n’en fait pas trop. Il ne devait pas avoir le cœur à cela, lui qui était condamné à la chaise roulante, les deux jambes brisées suite à un terrible accident de voiture qui aurait pu lui coûter la vie ainsi que celle de sa femme.

Il y a donc quelque chose de sombre qui découle de cette chanson. De l’album également, malgré cette pochette et ce livret qui se veulent un pastiche des publicités des années 50 aux États-Unis, avec cet objet noir récurrent, comme le monolithe de 2001, l’Odyssée de l’Espace. Une ironie qui ne transpire pas dans la musique. Pire, "Achilles Last Stand" sonne comme une prophétie à l’issue fatidique.

L’humour, on le trouvera sur le modeste "Royal Orleans" qui évolue sur une base assez Funky, mais sans l’impact que pouvait avoir "The Crunge" sur "Houses Of The Holy". En, fait, les morceaux courts n’apportent pas grand-chose à l’ensemble. Des petits bouche-trous sans trop de prétention, mais avec ce qu’il faut de magie Zeppelinienne pour ne pas être complètement rédhibitoires. Mais après "Achilles Last Stand", beaucoup de choses paraissent plus fades et on ne retiendra principalement que les morceaux qui s’étirent un peu en longueur.

Ainsi, "For Your Life" n’égaye en rien le paysage. La chanson parle de drogue et Jimmy Page venait de commencer à taper dans l’héroïne, l’isolant un peu du reste du groupe, un isolement qui prendra d’autres proportions sur "In Through The Outdoor". "Nobody’s Fault But Mine" est l’autre gros classique de l’album, qui repose également sur un riff répété, mais sans avoir la puissance ni la force évocatrice de celui de "Achilles Last Stand" (je vous ai dit que je kiffe grave ce morceau ? Non ?). Et il reste le cas de "Tea For One", une ballade dont les paroles s’adressent à la femme de Robert Plant, en convalescence en Angleterre alors qu’il enregistrait en Allemagne, malgré l’accident (les maisons de disques sont vraiment sans pitié).

"Tea For One", c’est une resucée de "Since I’ve Been Loving You" pour rester poli. Un auto-plagiat éhonté si on veut se montrer sarcastique. Un Blues lent et torride, qui repose quasiment sur la même mélodie, avec les gimmicks à la guitare de Page qui sont forcément évocateurs. Mais "Since I’ve Been Loving You" étant une très grande chanson, "Tea For One" est un très bon titre qui termine de bien jolie façon un album quand même bien bancal.

Mais ce qui permet à ce disque de surnager réside finalement en son absence de clavier. Ici, LED ZEPPELIN revient à une vision bien plus basique du Hard Rock, plus pure diront certains. Tout juste si Robert Plant sort son harmonica sur "Nobody’s Fault But Mine". On va droit à l’essentiel, d’où le côté parfois un peu répétitif de ce "Presence", mais il dégage toutefois un sentiment de force tranquille. Il manque surtout d’équilibre et d’un autre titre de la trempe de "Achilles Last Stand" pour vraiment espérer mieux que ce 3/5.

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   (2 chroniques)



- Robert Plant (chant)
- Jimmy Page (guitare)
- John Paul Jones (basse, claviers)
- John Bonham (batterie)


1. Achilles Last Stand
2. For Your Life
3. Royal Orleans
4. Nobody's Fault But Mine
5. Candy Store Rock
6. Hots On For Nowhere
7. Tea For One



             



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