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METAL PSYCHÉDÉLIQUE  |  STUDIO

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2000 Organasm
2003 Austral Alien
 

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ALCHEMIST - Austral Alien (2003)
Par RAINMAKER le 1er Novembre 2005          Consultée 5773 fois

Choqué de voir qu’une seule chronique d’ALCHEMIST est sur le site, j’ai décidé de me mettre à l’œuvre pour faire connaître cette musique si spéciale. Tout d’abord il faut s’attendre à être dépaysé en mettant la galette dans le lecteur, d’ailleurs la pochette quelque peu ésotérique ressemble à la musique : bizarre, spéciale et…bizarre.
ALCHEMIST joue une sorte de métal prog, froid et agressif agrémenté de quelques vocaux assez proches de ce que l’on appelle death. Pour résumer, je dirais du métal «glacial».

Le premier contact avec l’album est ce « First Contact » qui déboule avec une énergie incomparable, un empressement, venant de cette chose étrange et étrangère, de nouer un lien. Le respect vient rapidement pour l’interprétation vocale, magistrale, voguant entre agressivité et airs très planants, le tout sur une batterie étonnamment sautillante et légère. Les guitares sont tantot très grinçantes et lourdes, tantot aigües et inspirées lors des solos, voguants entre heavy et prog et quelque chose d’ailleurs, quelque chose de désertique.
Le contact est fait ! On se laisse séduire !
L’ambiance lors de la chanson « Solarburn » est semblable à celle ressentie lors de l’écoute de « Remember Tomorrow » d’IRON MAIDEN, bien que la musique n’ait vraiment rien à voir !
« Alpha Capella Nova Vega » est plus ou moins la ballade de l’album, pas vraiment originale, elle coupe le rythme de l’album, dommage.
Sur les titres suivants un clavier fait une apparition plus importante que sur les titres précédents, avec quelques sonorités bien trouvées mais qui n’arivent pas à casser une certaine monotonie qui s’installe. Effectivement, le début de l’album est très accrocheur, car cette musique si froide glace le sang, immobilise dans le bonheur ; toutefois ce froid se dissipe avec le temps qui passe, le bonheur fond alors que la musique se fige et n’arrive plus à atteindre le cœur, ni les tripes d’ailleurs.

Il y a toutefois une chanson qui se démarque de ces quelques titres formant un amas musical linéaire (Older Than The Ancients et Backward Journey), il s’agit de « Nature On A Leash » qui est littéralement sauvé par une rythmique béton et hyper originale, frappée de main de maître par un batteur qui assure ! Là la froideur s’empare de nous, on replonge dans la musique qui, heureusement redevient plutot inspirée et intéressante ! Le renouveau vient du fait que la musique s’appuie sur le batteur, c’est là le vrai soutien de tout, les guitares égrennent quelques petites notes par-ci par-là, puis se mettent en valeur avec un solo brillant pour se retirer discrètement… Et le bonheur revient petit à petit, on a de nouveau froid, la musique se laisse écouter, en nous surprenant par sa variété…
Tout continue ainsi, avec une classe et une originalité déconcertantes, jusqu’à « Letter To The Future » qui est le dernier titre, mais aussi le meilleur ! Tous les ingrédients sont présents, le clavier, la batterie, la froideur ! On ne peut que se laisser entraîner par ce rythme, cette voix qui hurle son désespoir quant à ce que l’on fait de notre monde.

Et l’album se termine. Il y a eu une partie ennuyeuse, on ne s’en rappelle pas (peut-être que ces extra-terrestres musiciens nous ont fait un lavage de cerveau), on se souvient seulement des hurlements de « First Contact » que l’on aimerait entendre encore une petite fois, on se rappelle de « Letter To The Future » qui, comme son nom l’indique, restera marquée quelque part dans notre futur ! La production était excellente, la voix claire extrêmement agréable, on en veut à noueau ! On veut grelotter une fois encore, trembler de froid pour cette musique extra-terrestre…

Après quelques écoutes tous les titres deviennent encore meilleurs, même ceux que j’ai un peu critiqués, tous sortent du lot d’une façon ou d’une autre : un riff saturnien, un rythme martien ou un arrangement chargé du vent glacé de Neptune…

En d’autre termes, on visite une planète glaciale et désertique où hurle un vent chargé de l’ambiance sombre et noire de l’espace, loin de tout soleil… A écouter au chaud, près du feu, pour chaque personne qui aime sentir ses os se figer ou qui est passionné par le voyage spatial… !

ALCHEMIST a fait ici un excellent album à découvrir, qui se laisse apprécier avec le temps, mais dont la froideur peu surprendre au premier abord ! Un classique en devenir !!

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   RAINMAKER

 
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- Rodney Holder (batterie)
- Adam Agius (chant, guitare, claviers)
- Roy Torkington (guitare)
- John Bray (basse, claviers)


1. First Contact
2. Great Southern Wasteland
3. Solarburn
4. Alpha Cappella Nova Vega
5. Older Than The Ancients
6. Backward Journey
7. Nature On A Leash
8. Grief Barrier
9. Epsilon
10. Speed Of Life
11. Letter To The Future



             



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