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BLACK SYMPHONIQUE  |  STUDIO

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1995 2 Divine Symphonies
 

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AKHENATON / SANGDRAGON - Divine Symphonies (1995)
Par ZODD le 23 Juin 2012          Consultée 1472 fois

Premièrement, rendons à César ce qui est à César, et à AKHENATON ce qui est à AKHENATON : "Divine Symphonies" fait partie des premiers full-lenght estampillés "Black Metal français" à avoir vu le jour, sorti en 1995, la même année que pour GORGON ("The Lady Rides A Black Horse"), MUTIILATION ("Vampires Of Black Imperial Blood") et VLAD TEPES/BELKETRE.
Mais AKHENATON s'appelait avant DAEMONIUM et avait sorti un album (?) en 1994 avant de changer de nom (bonne idée) et d'approfondir sa démarche musicale (mauvaise idée).
Deuxièmement, "Divine Symphonies" n'est pas simple. Il est important de noter que la musique de Lord Vincent n'est pas mauvaise, juste ratée. Son black symphonique, souvent atmosphérique prend comme instrument de premier plan le synthétiseur dont les compositions servent de fil conducteur et de somnifère tout au long de l'album.

Sorte de long rituel, l'album prend des airs de rpg médiéval, commençant par trois premières pistes admirables : les intros aux claviers placent une ambiance mystique et l'acte trois (ah oui ce ne sont pas des morceaux mais des actes) est magnifique dans sa frénésie. Ces dix premières minutes possèdent un charme "has-been" qui rappelle les premiers AGATUS.
Mais très vite les claviers se font de plus en plus présents, jamais mal écrits mais très souvent mal placés, et l'album malgré ses quelques élans réellement glorieux (comme le trop court acte 9) se dessine petit à petit comme un croisement raté entre MORTIIS et INFERNUM. On peut être charmé par ce qu'on entend, grâce à son ambiance assez singulière, mais une évidence ne nous quitte cependant jamais : Tout ce pouèt-pouèt nous casse simplement les oreilles.

A croire que AKHENATON s'est simplement trompé d'emballage, tant son Black Metal est prometteur. Cependant il ne s'agit là que d'un album à moitié bon, dont on reconnaît le talent de l'artiste, qu'on voudrait aimer mais qui déçoit inlassablement en jouant avec la patience de l'auditeur. Dommage pour AKHENATON; on saluera la démarche et le background de Lord Vincent mais "Divine Symphonies" se trompe de musique et son climat bien trop intimiste ne ravira que les furieux des clubs de carte magic.
DAEMONIUM avait en fait frappé juste avec sa petite demi-heure de Black Metal atmosphérique et fascinant, on aurait sans doute pu se passer de la moitié de "Divine Symphonies". Pour ceux qui sont vraiment à la recherche d'album concept aux claviers occultes, jetez vous sur les deux premiers album de JACULA plutôt que sur ce malheureux disque dont l'histoire n'a pas voulu.

2,5/5 arrondi à 2 parce que bon, c'est pas Disneyland ici.

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   (3 chroniques)



- Lord Vincent (tout)


1. (intro) Rising
2. Unutterable Verity
3. Scene I - Remissions
4. Scene I - In The Circle Od Wizards
5. Chase With The Shadows
6. Cross The Styx (dance With The Souls)
7. The Kingdom Of Wisdom
8. At The Gates Of Obscurity
9. Final Battle (against Your Dark Soul)
10. Pharao (the Karma Of The Hierophante)



             



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