Deux ans après la tuerie « Once Upon The Cross », DEICIDE reste encore debout. Déjà dix ans de carrière (si on compte AMON) et pas un seul signe de faiblesse. Ce « Serpent of The Light » est le témoin de la bonne santé du quatuor. Malgré le son éclaircit de Burns (histoire de rafraîchir la gueule de l’orchestre) cette nouvelle mouture s’administre plutôt bien. Les guitares aigrelettes et le tempo monstrueux sont les principaux points de repères. Bien sûr, l’ami Benton en fait toujours des tonnes et force son jeu. En 97, Le monstre du Death Metal est de retour et ça on l’aura bien compris !
Toujours poussé dans la démesure, le vile vivipare nous enroule les tympans dans son balais ultra violent. La technique n’est pas à critiquer. Les sensations de groove parcoure le disque, gorgé de vociférations gargantuesques. Pourtant je sens comme un malaise. L’air est malsain, normal mais le fait de minimisé leur capacité dans une formule connue de tous, empêche de fournir un résultat réellement convaincant mais reste particulièrement violent. De sublime à impressionnant, DEICIDE devient classique. Bon classique tout même.