Soyons clairs, ASTARTE est mort le jour où Kinthia a quitté le groupe. "Quod Superius, Sicut Inferius" est donc le dernier bon album du groupe, bien que le style ait déjà bien évolué depuis le Trve Black d'avant 2000. Cette Kro-Express est sur bien des points, une réponse à la chronique principale de Possopo.

Tristessa est ridicule, tant dans son chant (rien que le titre éponyme pique les oreilles) que dans les photos du groupe à partir du moment où elle devient leader d'ASTARTE. Le corpse paint ou l'apparence guerrière sied bien mieux aux musiciennes que ce latex vulgaire qui apparaît sur des photos de promo un peu dénudées, on ne va pas tourner autour du pot : ça s'appelle vendre grâce à sa poitrine.

Musicalement, comme l'a dit Possopo, on a là qu'un Metal Gothique vaguement extrême (et l'intrusion de Shagrath de DIMMU BORGIR sur "The Ring (Of Sorrow)" n'y changera rien), feeling qu'on avait déjà sur l'album précédent, mais qui était tout de même plus fluide et plus agréable à l'écoute. Si les passages qui valorisaient des mélodies au piano, sur l'album "Rise From Within" par exemple étaient bien sombres et accentuées par le Black qui suivait, ici c'est juste sans espoir. "Lloth", entre autres, semble tout droit sorti d'un album de NIGHTWISH.
Reste donc la raison principale de cette note, et ma déception due au départ de Kinthia : Tristessa a un chant absolument insupportable. Je regrette celui rauque et caverneux auquel on a eu droit précédemment, qui donnait toute sa touche personnelle aux Grecques.
"Sirens" est vaguement sympathique, mais je n'ai pas la pitié de leur accorder la même note que Possopo car l'album reste profondément ennuyeux. Deux ou trois riffs restent à retenir de "Black Mighty Gods", et du côté un peu Rock'N'Roll de "Oceanus Procellarum" (sympathique également grâce au passage du chanteur de ROTTING CHRIST) et... c'est tout.