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DEATH MÉLODIQUE  |  STUDIO

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HYPOCRISY - Abducted (1996)
Par DARK BEAGLE le 16 Mars 2018          Consultée 922 fois

Évoquer "Abducted", c’est s’engager à décrire un des plus beaux albums de Death Suédois. Voilà. La kro-x est terminée.



Bon, malgré l’absence de cris et de pleurs, je viens quand même vous faire le rappel.

Pour comprendre la perception du Death Metal selon HYPOCRISY, "Abducted", plus que l’éponyme, est la porte d’entrée idéale. Peter Tägtgren ne pense pas qu’en terme de brutalité, il imagine une autre façon de s’exprimer dans ce genre souvent archi-formaté. On peut faire quelques ramifications avec la scène de Göteborg, mais les ficelles ne sont pas les mêmes. HYPOCRISY développe un son unique, qui lui est propre.

La thématique s’enfonce de plus en plus dans la science-fiction avec de bonnes vieilles théories du complot qui ne s’écartent pas en cela de X-Files. La pochette est certes très moche, mais l’habit ne fait pas le moine. La bande à Tägtgren manie aussi bien la force brute que les ambiances construites et presque « intimistes ». "Roswell 47" est ainsi le mid-tempo qui met tout le monde d’accord, admirable dans son riff, puissant au niveau de son chant qui est plus éructé qu’autre chose. Et quel contraste avec le plus virulent "Killing Art" qui enchaîne directement ! Et que de progrès réalisés depuis les débuts. La violence saute moins à la gueule mais elle se fait insidieuse et se vit donc différemment.

HYPOCRISY va également se payer le luxe de proposer une ballade très réussie avec "Slippin’ Away", où la voix de Tägtgren se fait plus plaintive, où elle ne cherche pas à se faire abrasive. Le titre le plus étonnant de cet album, assurément. Là, ça passe ou ça casse, mais la surprise est tellement grande qu’en général, on reste comme un con devant sa chaîne hi-fi… Euh… Son PC ?... Bref… On reste comme un con à se dire « mais… WTF ?!? ».

"Abducted", c’est l’Évangile selon St Peter. "The Fourth Dimension" en était les Prophéties, ce qui a été fait avant, la Genèse. HYPOCRISY confirme et affirme son originalité stylistique avec cet album hors-norme, bien produit et qui vieillit vraiment très bien. Entre brutalité crasse et voyages cauchemardesques dans des abîmes de mélodies perverties par la nature même des compositions, cet album est à (re)découvrir d’urgence !

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(+ 1 kro-express)

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   MOX

 
   DARK BEAGLE

 
   (2 chroniques)



- Peter Tägtgren (chant, guitare, claviers)
- Mikael Hedlund (basse)
- Lars Szöke (batterie)


1. The Gathering (instrumental)
2. Roswell 47
3. Killing Art
4. The Arrival Of The Demons (part 2)
5. Buried
6. Abducted
7. Paradox
8. Point Of No Return
9. When The Candle Fades
10. Carved Up
11. Reflections (instrumental)
12. Slippin' Away
13. Drained



             



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