Album difficile à jauger, car album de la reformation qui vient un peu après la bataille. Difficile donc de le connecter au reste de la disco à sa juste valeur.

Premier constat en demi teinte : d’un coté on note pas mal d’évolutions (album plus « varié » que les autres : a priori on perd en cohérence), mais d’un autre ça reste assez dans la continuité de ce que faisait DEATH ANGEL fin 80’. On a donc une sorte de dépaysement pas tout à fait total.
Cela dit, soyons clair : DEATH ANGEL n’a pas perdu la main. Ca donne toujours irrésistiblement envie de secouer la tête, tout en restant suffisamment mélodique et accrocheur. De ce coté là, le pari est très largement réussi. Rien que le titre « NO » (track 8) est ébouriffant : je pourrais vous en parler pendant des plombes (3’20 bien furieuses de thrash speedé et inspiré).
En fait ce qui frappe avec cet album, c’est sa fraîcheur. Les références sont multiples et parfaitement organisées dans un ensemble qui finalement reste cohérent. Pas de pompage et on a pourtant des relents de ANTHRAX (encore et toujours), PANTERA (NEVER ME), METALLICA période pré-90’, EXODUS, MOTORHEAD (LAND OF BLOOD)… sans parler de certaines touches Punk et Indus qui viennent agrémenter le tout avec bonheur.

THE ART OF DYING est l’album le plus métissé de DEATH ANGEL. On s’écarte donc un petit peu de ce que faisait avant le groupe (en particulier sur ACT III) mais c’est finalement tant mieux. Car si l’ensemble n’avait pas été « inspiré », j’aurais été le premier à conspuer ; mais comme ce n’est pas le cas j’applaudis de mes deux mains cornues ce retour et cette spontanéité.

Chanson préférée : NO
Pas vraiment de chanson bof