Alors là, mes cocos, ne passez pas votre chemin, ce serait une sacrée grosse erreur !

Quand mon pote Kol m'a vivement conseillé de me perdre corps et âme dans le premier effort de ASINHELL, je n'ai pas hésité une seule seconde... C'est difficile à écrire mais je ne pensais pas trouver mon âme sœur Metal au détour de notre recrutement récent, mais force est de constater que nous parlons mots pour mots le même langage Metal avec les mêmes goûts, à un point impensable. Si certains pourraient y voir une vile concurrence à terme, je n'y vois qu'une formidable complémentarité à s'auto alimenter dans nos appétences musicales communes.
Bref, si Kol me recommande un groupe de Death donc, je fonce !

Évidemment, quand Michael Stanne revient avec GRAND CADAVER à ses amours du Death, vous aurez raison de m'indiquer que le pas de côté est minime ! Surtout avec ses potes d'IN FLAMES dans le line-up !
Mais quand M. Poulsen (VOLBEAT) vous déclame son amour inconditionnel au Death Metal de la fin des années 80/début des années 90, il y a de quoi être de prime abord un poil dubitatif.
Ma réponse ? "Fall Of The Loyal Warrior" !
Oui, le premier morceau et single de ce "Impii Hora". Une gifle.
Vous aimez le Death ? ENTOMBED et toute la clique du genre ? Vous aimez un Death accessible et un chanteur atypique ? Alors vous êtes à la bonne adresse car ASINHELL va vous en donner pour votre argent.
Je suis immédiatement tombé en amour pour le chant de Marc Grewe... retombé en amour car je vous ai déjà parlé de ce fantastique frontman en 2010 en sélection du site avec l'excellent combo INSIDIOUS DISEASE ! Il est passé chez MORGOTH mais son timbre éructé et parfaitement audible est absolument génial ici : il s'approche par moment de Tomas Lindberg (AT THE GATES) mais c'est surtout l'immense parallèle avec Derrick Green (SEPULTURA) que j'ai adoré. En effet, ASINHELL est à rapprocher des titres présents sur "Quadra" (merveille absolue des Brésiliens que je vous invite à savourer si ce n'est pas encore fait bande d'inconscients !) avec par exemple "Inner Sancticide" ou "Trophies" (le petit break des cavernes vers la fin de ce titre est juste jouissif).
S'ajoute à mes oreilles un parallèle inévitable et ô combien essentiel vers DEATH et Chuck, ce qui a le bon goût d'être la cerise sur le gâteau.

ASINHELL. Retenez ce nom car être capable de vous pondre cet album à trois, ce n'est pas rien !
Si vous cherchiez un moyen de retrouver l'occasion de savourer le Death Metal abordable et briseur de nuque, vous êtes à la bonne adresse.