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METAL INDUS AVANT-GARDE  |  STUDIO

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2020 2 Hunter Gatherer
2023 3 Dance Devil Dance
 

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AVATAR - Dance Devil Dance (2023)
Par DARK BEAGLE le 19 Mars 2023          Consultée 673 fois

Je pensais prendre une retraite nimienne tranquille, en partant par la petite porte, sans un mot. L’impression de ne plus avancer, de ne plus apprécier ce que je faisais, encore moins ce que j’écoutais. Mais il se trouve que j’ai trois (ex ?) collègues qui m’ont poussé bien malgré eux à reprendre la plume. La raison ? Cet album d’AVATAR qui m’a bien plu et qui s’est fait défoncer la tête à coups de tatanes. Triste.

Avant toute chose, je ne suis pas un grand amateur de AVATAR. Cependant ce disque s’avère – à mes oreilles – très plaisant. Si sa pochette me fait songer obligatoirement à Alice COOPER, la musique également, quelque part. Bien entendu, elle s’avère plus extrême que ce que propose Vincent Furnier, mais il y a toutefois un côté décalé, parfois grand-guignolesque qui s’en dégage, apportant une similitude pas si déconnante au final, même si je préfère considérer AVATAR comme un GHOST à la démarche bien plus Heavy.

Toutefois, sur "Dance Devil Dance", les Suédois se font plus feutrés. Bon, ok, j’exagère. Ils deviennent plus mélodiques, notamment au niveau du chant. Johannes Eckerström en impose ici, même s’il ne visite pas les territoires du guttural et qu’il semble s’éclater dans des registres plus clairs, voire bien aigus. Du coup, il passe de trublion qui, ado, imitait le Coop’ devant son miroir (enfin, peut-être) à un artiste intéressant, avec des capacités vocales qui peuvent promettre des lendemains intéressants. En tout cas, sa versatilité s’avère ici constructive, elle permet à AVATAR d’emprunter certains chemins de traverse séduisants.

Le title track est une ouverture sympathique, bien que pas aussi transcendante que cela. Passé son riff plombé et son groove démoniaque, le morceau vaut surtout pour la prestation d’Eckerström qui montre directement à quoi nous devons nous attendre pour cet album. Aussi, certains titres vont sortir du lot à l’instar du barré "On The Beach" ou encore "Gotta Wanna Riot" avec son clin d’œil appuyé aux BEACH BOYS et qui fait irrémédiablement penser à du Alice COOPER en plus extrême – terme un brin galvaudé concernant "Dance Devil Dance".

Si l’on retrouve encore des riffs bien plombés ("Clouds Dipped In Chrome" qui tire vers le HYPOCRISY période "Catch 22"), ce n’est assurément plus le propos du groupe ici, qui fourmille d’idées qu’il parvient bien souvent à concrétiser avec une certaine vista (le chaloupé "The Dirt I’m Buried In", "Hazmat Suit" et ses relents Power Metal qui ne fleurent pas le dragon en string pailleté, ou encore "Train" qui tend vers du Nick Cave). C’est déroutant et c’est ça qui est bon. "Dance Devil Dance" n’est pas aussi calibré qu’il n’y parait, il déborde d’un groove contagieux, qui évoque sans peine le FAITH NO MORE de la grande époque, en plus rentre-dedans et moins expérimental, évidemment.

On saluera également le duo que forment Eckerström et Lzzy Hale sur "Violence Non Matter What", tout en retenue. Les deux voix se complètent parfaitement et cela offre un final ma foi bien sympathique. Mais cela ne m’empêche pas d’avoir la furieuse envie de m’envoyer le disque encore une fois et de prendre du plaisir à l’écouter et de profiter de ses différentes facettes. On pourra arguer une absence totale de goût de ma part (constat qui a déjà été fait en interne), mais j’ai réellement apprécié le temps passé sur cet album bariolé et ne le regrette pas.

Bon… Je crois que je vais voir à reprendre ma plume pour d’autres disques.

Note réelle : 3,5/5 poussé à 4 pour rééquilibrer légèrement le débat.

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- Johannes Eckerström (chant, claviers)
- Jonas Jarlsby (guitare)
- Tim Öhrström (guitare)
- Henrik Sandelin (basse)
- John Alfredsson (batterie)


1. Dance Devil Dance
2. Chimp Mosh Pit
3. Valley Of Disease
4. On The Beach
5. Do You Feel In Control?
6. Gotta Wanna Riot
7. The Dirt I’m Buried In
8. Clouds Dipped In Chrome
9. Hazmat Suit
10. Train
11. Violence No Matter What (featuring Lzzy Hale)



             



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