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MéLODEATH PROGRESSIF  |  STUDIO

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2004 Truth Inside The Shades
2022 1 Metanoia
 

- Style : Iapetus, The Old Dead Tree, Soen
- Membre : Eternal Storm

PERSEFONE - Metanoia (2022)
Par ANIMA le 14 Mars 2022          Consultée 5022 fois

Napalm Records, c’est un distributeur que je ne comprends pas. Espèce d’entité schizophrène qui a commencé dans le Black Metal avant de finir aujourd’hui avec la réputation de racler un peu les chiottes du Metal Symphonique et du Metal se voulant mainstream (je laisse leurs détracteurs citer des noms) tout en ayant un certain flair à côté pour sortir par moments de véritables perles (coucou AEPHANEMER même si au final votre dernier album, bah je préfère rester sur "Prokopton"). Enfin voilà quoi, j’ai trouvé ça chelou. Alors imaginez un peu la petite surprise que j’ai eu alors que j’ai trouvé un peu au pif ce "Metanoia" de PERSEFONE à la Fnac et que je me suis rendu compte que le groupe était chez eux maintenant.

Parce que PERSEFONE et moi, ça remonte quand même à un moment, depuis la sortie de leur album "Spiritual Migration" pour être précis. Je n’ai pas forcément une grande relation d’amour avec ce groupe, ayant surtout écouté "Spiritual Migration" et quelques morceaux par-ci par-là mais rien de vraiment consistant pour m’affirmer connaisseur du groupe. Donc passer de "Spiritual Migration" à "Metanoia" m’a procuré un certain sentiment de surprise.

Alors, la surprise n’est pas venue au début de l’album, parce qu’une fois passé l’intro qui fait bien monter la sauce, le groupe attaque direct avec "Katabasis" qui est un pur tube à la PERSEFONE, fonçant à cent à l’heure tout en donnant l’impression d’être happé par un maëlstrom avec ses riffs virevoltants dans tous les sens. C’est vraiment à partir de "Architecture Of The I" que la surprise est venue, parce que en plus de jouer son Mélodeath Progressif, le groupe a intégré une influence de CYNIC qui n’était pas forcément présente auparavant, notamment dans un jeu de rythmique changeante assez présent et des passages plus aériens sur fond de synthé futuriste. Et à partir de là, le groupe ne s’arrête pas de jouer entre Mélodeath et Metal Progressif futuriste pour notre plus grand plaisir.

Le groupe se montre passionnant du début à la fin de ces 57 minutes en allant crescendo dans la complexité de ses compos. Car une fois passé le chouette interlude instrumental "Leap Of Faith" (qui dure cinq minutes !), PERSEFONE se lâche totalement avec quatre morceaux tous plus impressionnants et prenants les uns que les autres (oui, je conte les trois parties de "Anabasis" comme un seul morceau). "Aware Of Being Watched" va partir sur du pur Prog aérien tandis que "Merkabah" va revenir sur du Mélodeath bien vindicatif et grandiose. "Consciousness (pt.3)" fait suite aux deux parties qui se trouvaient sur "Spiritual Migration" et offre un petit voyage dans le temps en faisant intervenir des motifs venant de cet album et "Anabasis" n’est qu’un immense climax jouissif qui réunit tout ce qui fait le groupe pour proposer un grand final mémorable.

Au final, le glissement vers un Metal moins extrême (et encore) et plus progressif qui m’avait fait un peu peur à la première écoute passe vraiment bien, d’autant plus que n'avoir pas trop suivi le groupe rend les quelques améliorations qu’il a subi encore plus grandes. Déjà niveau batterie, si avant, j’ai plus un souvenir de tabassage en règle avec des patterns bien sentis, ici le batteur s’éclate à jouer avec plein de jeux rythmiques assez stimulants à écouter. Et après il y a le chant qui s'il était déjà bon quand il fallait hurler était pas si foufou que ça quand il passait au clair. Ce n’est absolument plus le cas ici, les quelques lignes de chant en ouverture sur "Metanoia" suffisent à me foutre des frissons et à bien me plonger dans l’ambiance de l’album qui est aussi bien appuyée par l'Électro placée avec soin et des mélodies au synthé bien plus présentes qu’avant. Il n’y a au final que les guitares qui n’ont pas trop bougé, mais ça c’était déjà super avant donc je vois pas comment ça peux changer.

Plus j’écoute cet album, plus il m’impressionne et moins j’arrive à lui trouver des défauts. Franchement à l’heure où j’écris ça, je me demande encore comment j’ai fait pour juste ne pas m’être accroché autant que ça au groupe. Surtout que merde quoi, "Mind As Universe" sur "Spiritual Migration", c’est genre un de mes morceaux de Mélodeath favoris. Mais bon, avec ce "Metanoia", je pense que je vais vite rattraper mon erreur tant c’est la claque et que malgré sa presque heure bien remplie, et ben j’ai méchamment envie d’aller prendre du rab.

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   ANIMA

 
   JEFF KANJI

 
   (2 chroniques)



- Carlos Lozano (guitare)
- Miguel 'moe' Espinosa (claviers, chant)
- Marc Martins (chant)
- Toni Mestre (basse)
- Sergi 'bobby' Verdeguer (batterie)
- Filipe Baldaia (guitare)


1. Metanoia
2. Katabasis
3. Architecture Of The I
4. Leap Of Faith
5. Aware Of Being Watched
6. Merkabah
7. Consciousness (pt.3)
8. Anabasis (pt.1)
9. Anabasis (pt.2)
10. Anabasis (pt.3)



             



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