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RIVERS OF NIHIL - The Work (2021)
Par POSITRON le 25 Mars 2022          Consultée 1098 fois

Chouette, je vais encore dire des méchancetés sur une sélection, quel plaisir ! Alors RIVERS OF NIHIL c'était déjà vraiment très mauvais sur "Owls..." que je ne vais même pas réécouter pour ne pas me faire de mal, j'ai déjà assez souffert. Mais visiblement un pas supplémentaire a été franchi et je ne saurais rester de marbre devant une telle récidive.

Je dois saluer, avant de charger, l'honnêteté de l'accusé qui a enfin décidé de ne plus se cacher derrière une lointaine et illusoire prétention de Tech Death et de jouer ouvertement du Prog Deathcore : un des pires genres du monde. Il y a bien une petite tentative de masquer le côté Deathcore en jouant le moins de riffs possibles (on serait donc plus dans le Metal Prog) mais évidemment ça ne prend pas avec moi. Ça part donc très mal pour lui mais certains, manifestement plus talentueux, s'en sont tirés. SLICE THE CAKE, pourtant handicapé par un nom abominable, a réussi à faire "un album de Prog Deathcore presque bien". Un exploit herculéen que je me devais de mentionner.

Et donc "The Work" ? Pas de surprise, c'est vraiment pas bien. Tout est nul. Encore plus nul à la réécoute que dans mes souvenirs. Je sais même pas par ou commencer. Les riffs sont affreux, c'est vraiment l'absence de direction la plus totale mais jouée sur des 8-cordes pour faire DUN DUN... DUN DUN..... Envie de me tirer une balle sur les passages soft, quand le chanteur clean ouvre la bouche c'est le départ total vers le malaise : pitié arrête de chanter comme ça. Je suis en train de l'écouter en ce moment, le pire passage Jazz Fusion vient de commencer je vous jure que j'ai réellement envie de mourir je suis pas sur que je vais réussir à finir l'album. Avec la grosse snare de Prog Metal qui tape là c'est vraiment affreux. Il va falloir me pardonner je vais avoir du mal à rassembler mes pensées en phrases. Le mix de la batterie, les overdubs de clean, les gang vocals à des moments aléatoires, l'absence totale de bonne mélodie, le vocoder CYNIC qui vient de partir on sait pas pourquoi le fade-in de guitare, les petits effets électroniques qui étaient déjà clichés et nuls dans les 00s on dirait qu'ils ont rajouté des backing tracks rejetés d'ARCHIVE au hasard, il vient d'y avoir du bitcrusher sur un scream je vais imploser.

Je respire. J'ai appuyé sur pause. Je suis vivant. Inspiration. Expiration. Inspiration. Expiration.

Je clique c'est nul. Je vais à un endroit au hasard c'est nul. Oh mon Dieu arrêtez j'aime la prétention j'adore le kitsch mais là, ce bout de narration downpitché, pitié, regardez les KNOCKED LOOSE quand ils annoncent un breakdown ils font ARF ARF et pas "truc incompréhensible très grave et ça a l'air vraiment important". J'entends le melodyne sur vos vocaux, vous ne savez pas utiliser la dissonance pour faire quoi que ce soit de signifiant, le son de hat bave n'importe comment, arrêtez de faire de la musique je vous en supplie, je vous en conjure, pitié achevez -OH !

IL Y A EU UN PASSAGE CORRECT
JE VOUS ASSURE

Vingt deux minutes et cinq secondes (j'écoute sur YouTube) dans "Clean" il y a un breakdown Deathcore complètement débile c'est franchement pas ouf mais je peux y croire l'espace d'un instant, peut-être qu'il va se passer quelque chose de bien je tolère presque le passage immédiat en mode clean et putain de merde voilà, ils font n'importe quoi avec un Moog complètement hors-sujet avec un son dégueulasse par rapport au reste des instruments, ça jure pire que moi dans ce texte, et bien sûr, les horribles harsh en backing dans la reverb, voilà, évidemment, ensuite les chœurs vont déclamer des trucs dans le fond à peine audibles pendant que le guitariste lead essaye de mettre de l'émotion dans sa merde avec un son de Djentkid sur Instagram.

C'est toujours comme ça cet album, chaque petite lueur d'espoir – et il n'y en a pas beaucoup – est inévitablement écrasée avec la cruauté d'un tyran ou d'un bourreau, c'est un esprit malade qui conçoit les plans les plus ignobles, un enfant-roi qui joue avec un insecte, je vous déteste plus que POLYPHIA, je vous hais plus que RINGS OF SATURN, putain de merde allez bien vous faire foutre.

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   (2 chroniques)



- Jake Dieffenbach (chant)
- Brody Uttley (guitare, programmation, claviers)
- Jon Topore (guitare)
- Adam Biggs (basse, chant)
- Jared Klein (batterie, chant)


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3. Wait
4. Focus
5. Clean
6. The Void From Which No Sound Escape
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8. Tower 2
9. Episode
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11. Terrestria Iv : Work



             



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