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2008 Insurgentes
2011 Grace For Drowning
2012 Get All You Deserve
2013 The Raven That Refuse...
2015 Hand.cannot.erase
2016 4 1/2
2017 To The Bone
2018 Home Invasion : In Conce...
2020 Personal Shopper
2021 The Future Bites
2023 The Harmony Codex
 

- Style : Godsticks, Lazuli, Louise Patricia Crane, Lewis
- Membre : Asia, Necrophagist
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Steven WILSON - The Future Bites (2021)
Par JEFF KANJI le 29 Mars 2021          Consultée 2528 fois

Bon, mes p'tits gars, mes p'tites gattes, va falloir bien vous accrocher au bastingage, car en termes de vents contraires et d'imprévus, le dernier Steven WILSON n'est pas seulement une surprise (même si je suis bien naïf étant donné les indices laissés par "To The Bone"), mais aussi une révolution de palais. Hormis Nick Beggs (et encore seulement sur deux titres) et Adam Holzman (deux titres aussi), et le petit passage bien sympathique de Richard Barbieri (PORCUPINE TREE on le rappelle !), Steven a changé son environnement dans tous les sens du terme. Il se plaît à dire en interview que ce disque est dans sa démarche minimaliste, bien plus proche de NO-MAN que de ce qu'il a pu faire depuis sous les emblématiques noms de PORCUPINE TREE, BLACKFIELD ou Steven WILSON. Bref, j'ai essayé de retarder l'échéance le plus possible avant d'écrire ça sur Nightfall : "The Future Bites" est un sympathique album… de Pop Music tout ce qu'il y a de plus actuel.

C'était d'ailleurs un but avoué et une couleur recherchée par Steven, qui, intrigué par sa propre progéniture, s'est mis à imaginer un disque totalement ancré dans son temps, qui n'aurait pu être réalisé qu'en 2020, une autre façon de faire de la musique à programme. Alors autant dire que comme beaucoup de gens ici, je suis venu à l'œuvre de Steven par les travaux les plus électriques de PORCUPINE TREE. Si passer par sa phase hommage à la grandeur du Rock Progressif l'a vu adoubé à la fois par ses pairs et ses fans de plus en plus nombreux, la suivante avec les magistraux "Hand. Cannot. Erase." Et "To The Bone" m'a beaucoup plus intéressé, car Steven WILSON y affirmait toujours la même audace, tout en rendant son propos abordable par le plus grand nombre, avancée que je mets nettement à son crédit.

"The Future Bites" (s'il avait su que la sortie de l'album se retrouverait décalée de plus de six mois…) est donc un disque à la fois terriblement facile à intégrer et difficile à accepter pour qui recherche dans les musiques amplifiées du volume, des viscères, des émotions brutes. Si les textes sont toujours à l'avenant (rien que pour l'exemple le single "Personal Shopper") la musique, en piochant allègrement dans les côtés éthérés des productions minimalistes modernes, qui allient claviers vintage, synthés années 80, et programmations, enveloppés dans d'épaisses réverbérations et autres délais, fait dans l'inédit. Quoique mes faibles connaissances en Pop actuelle suffisent à me faire dire que le bonhomme a dû beaucoup apprécier les découvertes de ces derniers temps, notamment Billie EILISH, qui propose une Électro Pop avec un côté détaché qui convient plutôt bien à notre Anglais.

À ce stade, je ne peux pas vous dire si cela vous plaira ou non. Ce que j'ai observé en revanche, c'est qu'après des premières écoutes difficiles, bien appuyées par des a priori (même si j'essaie d'en avoir le moins possible, je peux avoir tendance au jugement) et un total dépaysement sonore, "The Future Bites" est l'album le plus digeste du monde, ce qui peut apparaître comme un petit évènement en soi au vu du pedigree de Steven Wilson. Il faut dire qu'il a étudié les techniques d'écriture, la petite ritournelle mélodique efficace et le hook indispensable, le tout très bien produit, sans le moindre bavardage. Donc dire que "The Future Bites" est ennuyeux c'est faux.

Est-ce que c'est bien ? Je ne sais pas non plus. J'avoue que "Self" est presque rassurante (l'un des rares morceaux où l'on reconnaît la Telecaster du maestro), "12 Things I Forgot" fraîche comme la rosée du matin, "Personal Shopper" et "Follower" avec son refrain pas très éloigné de "Permanating" (mode Peter GABRIEL activé donc), on en viendrait presque à trouver les six minutes finales incongrues. Signe que Steven WILSON a sans aucun doute réussi son coup avec "The Future Bites", car il ne renie à aucun moment son historique ("King Ghost" aurait très bien pu figurer sur "Hand. Cannot. Erase.". Même si je n'y trouve pas un grand intérêt, j'avoue qu'il me sera plus aisé de me passer ce "Future Bites" que "Grace For Drowning" sorti dix ans plus tôt. En revanche, si vous trouvez que le Power Metal c'est déjà un peu soft pour vous, évitez ce disque sous peine de faire une syncope.

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   (3 chroniques)



- Steven Wilson (chant, guitare, basse, claviers, sampler, programmation, pe)
- -
- David Kosten (programmation, synthétiseurs, batterie sur 9)
- Michael Spearman (batterie, percussions)
- Nick Beggs (basse sur 7, chapman stick sur 5)
- Adam Holzman (claviers sur 5,8)
- Richard Barbieri (synthétiseurs sur 2)
- Jason Cooper (cymbales, percussions sur 3)
- Blaine Harrison (chœurs sur 4)
- Jack Flanagan (chœurs sur 4)
- Elton John (spoken word sur 7)
- Bobbie Gordon (vocaux ambiants)
- Crystal Williams (vocaux ambiants)
- Wendy Harriott (vocaux ambiants)
- Fyfe Dangerfield (vocaux ambiants)
- Rotem Wilson (vocaux ambiants)
- London Session Orchestra (cordes sur 5)


1. Unself
2. Self
3. King Ghost
4. 12 Things I Forgot
5. Eminent Sleaze
6. Man Of The People
7. Personal Shopper
8. Follower
9. Count Of Unease



             



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