Une formidable, magistrale gifle en travers de la gueule. Ça ne parait pas simple comme ça, mais c’est pourtant tellement évident : le voila le chef d’œuvre ARCH ENEMY. Tout est là : couplets destructeurs, refrains inoubliables, mélodies dantesques, envolée techniques de toute beauté. Mais que demande le peuple sacrebleu ?! Les frères Amott ont accouché de compositions de très haut vol, constituant un album de 9 redoutables brûlots majeurs et indispensables dans toute la discographie du groupe. Ça va à 200 à l’heure, les soli sont bluffants, et Johan Liiva est au sommet de son art, émouvant au possible.

Pour moi il s’agit là incontestablement du tout meilleur album d’ARCH ENEMY : des titres simples mais très techniques, relativement courts mais captivants juste comme il faut. Pas de débordements vulgaires à la Angela Gossow, pas de refrains à la con aseptisés, que du death mélodique très rock’n’roll avec une généreuse louche de thrash. Moi je n’en demande pas plus, et c’est sans conteste dans ce domaine que le groupe excelle sans égal. Dommage que ses membres l’aient oublié en passant au siècle suivant…