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METAL GOTHIQUE  |  STUDIO

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1993 Serenades
1995 The Silent Enigma
1996 Eternity
  A Vision Of A Dying Embr...
1998 Alternative 4
1999 Judgement
2001 A Fine Day To Exit
2003 A Natural Disaster
2010 We're Here Because We...
2012 Weather Systems
2014 Distant Satellites
2017 The Optimist
 

- Style : Joy Division, On Thorns I Lay, Crippled Black Phoenix, Khemmis, ArÐ, Berlial, Silentium, Opeth, Paradise Lost, Madrigal, Autumn
- Membre : Head Control System, Antimatter, Cradle Of Filth, Hellfest
- Style + Membre : Daniel Cavanagh , My Dying Bride
 

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ANATHEMA - Eternity (1996)
Par POSSOPO le 11 Octobre 2009          Consultée 10348 fois

Ce n'est peut-être pas le meilleur endroit pour être méchant. Mais ayant raté le coche sur "Crestfallen", "Serenades" et "The Silent Enigma", considérant "Alternative IV" difficilement attaquable, je suis condamné à déverser mon fiel en évoquant le cas "Eternity".
Car si je l'ai déjà dit plusieurs fois, je le répète maintenant à voix plus haute encore, ANATHEMA est certainement l'un des groupes majeurs de l'histoire du Metal qui collectionne le plus de tares. Des tares qui s'accumulent sur cette galette malchanceuse, prise entre les feux d'un Doom / Death presque éteint (le guttural est enterré) et ceux de la mélancolie Rock et atmosphérique. Enfin passé pro sur le disque de 1998, l'Anglais présente ici son dernier visage poupon. Un bambin l'air hagard qui hésite sur le chemin à prendre, un gamin pas très maître de son écriture, un enfant qui préfère trop souvent nous gratifier de minutes d'un inintérêt paralysant plutôt que d'avouer son manque d'inspiration et de simplement jeter l'éponge.

Toujours plus atmosphérique, toujours plus Rock, ANATHEMA n'ose pas encore tout à fait dire merde à ce Doom / Death qui l'a vu naître mais qu'il n'a jamais su parfaitement dominer. Et c'est bien faute de concurrence que le groupe a su s'imposer. Également grâce à un véritable attachement qu'il a su nous procurer, tâchons de conserver un minimum d'objectivité. Un attachement fruit du caractère bancal qui émaille toutes les productions du quartette jusqu'à cet "Eternity" sur lequel on retrouve des musiciens alternant comme sur "The Silent Enigma" jolies créations et désagréables somnifères aux odeurs de vide. Petite coquetterie attachante de ce disque, la voix d'un Vincent Cavanagh incroyablement mal à l'aise en chant presque clair mais pas encore tout à fait et décidément perdu.

Et pourtant, ce disque tient à peu près la route, comme finalement tous la discographie d'ANATHEMA. Lorgnant de façon amusante du côté de TIAMAT (bien évidemment la version PINK FLOYD de la chose de Johan Edlund), "Eternity" se veut utile. Il est cet essai sans lequel "Alternative IV" n'aurait jamais existé, il est ce relais sans lequel ANATHEMA n'aurait jamais osé vivre sa propre existence, celle qui démarrera en 1998. "Eternity", utile et pas terminé, un album à l'état de brouillon (on commence à avoir l'habitude) et qui mériterait d'être épuré de ces minutes affligeantes durant lesquels rien, absolument rien ne se passe afin de souligner quelques instants d'excellence, comme ce solo magnifique qui conclut "Radiance" mais que beaucoup n'écouteront même pas car ils se seront endormis.
Toujours moins nerveuse, la famille Cavanagh nous plonge dans un doux coma (elle nous avait déjà fait le coup sur "The Silent Enigma") que certains trouveront délicieux et qu'il y cependant tout lieu de critiquer. On cherche les accélérations salvatrices ("Eternity Part III") et les refrains majestueux, on les vénère tant ils se montrent rares.

"Eternity", c'est aussi "Hope", la plus grande réussite de l'opus, reprise enchanteresse de la bande à David Gilmour. "Hope", une révélation. C'est décidé, ANATHEMA évoluera à présent hors des sphères strictement Metal. Il peut sauter le pas, on vient de l'entendre, il devient meilleur quand il fait baisser la saturation. Reste à dompter sa maudite narcolepsie, ce qui sera fait sur le surprenant et très engageant "Alternative IV".

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- Vincent Cavanagh (chant, guitare)
- Daniel "danny" Cavanagh (guitare)
- Duncan Patterson (basse, claviers)
- John Douglas (batterie)


1. Sentient
2. Angelica
3. The Beloved
4. Eternity Part I
5. Eternity Part Ii
6. Hope
7. Suicide Veil
8. Radiance
9. Far Away
10. Eternity Part Iii
11. Cries On The Wind
12. Ascension



             



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