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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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KING CRIMSON - In The Court Of The Crimson King (1969)
Par JEFF KANJI le 10 Mars 2020          Consultée 1047 fois

Difficile de parler de cette œuvre fondatrice de tout un mouvement, tant son influence est considérable, son héritage palpable du Jazz au Metal, une incapacité à la classer qui la fait entrer dans le pur giron du Progressif. D'ailleurs, même sur Nightfall nous sommes obligés de rester vigilants, car souvent il était question de Progressif, le terme Rock ne lui étant absolument pas accolé systématiquement. Et KING CRIMSON propose sans doute sur ce premier chef d'œuvre la versatilité quasi infinie dont le genre peut se targuer. On retrouve des pièces acoustiques portées par les bois de Ian McDonald ("I Talk To The Wind", pas éloigné de ce que pouvait produire GENESIS à la même époque), de la ballade extra-sensorielle ("Epitaph"), un monument où le Jazz Rock, le psychédélisme, la musique savante et le Hard Rock naissant se mélangent dans un maelström sonore délirant ("21st Century Schizoid Man") et bien sûr le monument proto-Metal "The Court Of The Crimson King".

Il y a à l'origine de ce disque des talents divers ; celui du multi-instrumentiste Ian McDonald, Ian Anderson et Rick Wakeman à la fois, nourrissant la musique du groupe de cette créativité stimulée par les synthétiseurs alors en plein développement et en bonne partie responsables de l'émergence de ce mouvement, même si là encore GENESIS et VAN DER GRAAF GENERATOR viendront leur donner leurs premières lettres de noblesse. Quid aussi de Robert Fripp, au jeu si insaisissable, capable d'accompagner finement "Moonchild", de décoller les haut-parleurs de son ampli sur "21st Century Schizoid Man" tout en faisant sonner sa six-cordes comme une banda de duduks ? Ou alors c'est peut-être du côté de la batterie, non plus utilisée comme une base rythmique mais pour ponctuer le discours musical, comme on le fait en musique classique… Ou encore du côté de la voix pure et magnétique de Greg Lake.

Il y a de tout sur ce disque, à la fois pour fasciner et pour générer le rejet. Il est évident que la vie qui grouille sur la seconde partie de "Moonchild", improvisée, peut ne pas plaire à tout le monde, et peut paraître sacrément expérimentale qui plus est, parce que les musiciens sont tous des originaux dans leur genre. C'est pas de la petite impro sur un Blues en La que vous trouverez c'est certain. "In The Court Of The Crimson King" n'est pas l'album que l'on écoute tous les jours, mais il est de ces trésors, comme les premiers ELP, qu'il fait bon ressortir dans des périodes de saturation, ou d'ennui musical. Ce disque est vivant, et il le reste toujours cinquante ans plus tard, et ce même s'il n'est peut-être pas le meilleur musicalement stricto sensu (je lui préfère "Red" ou encore "Larks' Tongues In Aspic").

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   POSITRON

 
   JEFF KANJI

 
   (2 chroniques)



- Robert Fripp (guitare)
- Ian Mcdonald (claviers, bois, cuivres, chœurs)
- Greg Lake (basse, chant)
- Michael Giles (batterie, percussions, chœurs)
- Peter Sinfield (parolier)


1. 21st Century Schizoid Man
2. I Talk To The Wind
3. Epitaph
4. Moonchild
5. The Court Of The Crimson King



             



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