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HARD FM / A.O.R   |  STUDIO

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2018 Sometimes The World A...
 

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The NIGHT FLIGHT ORCHESTRA - Sometimes The World Ain't Enough (2018)
Par METAL le 27 Août 2018          Consultée 1300 fois

Oh n'essayez pas de le cacher, je l'ai bien senti à votre façon d'ouvrir cette Kro-x, vous êtes perplexe et dubitatif devant ma note étonnamment basse. J'en conviens, après une review sévère de "Amber Galactic", voir poindre un 2/5 à son successeur pourrait ressembler, de ma part, à du "bashing" primaire vis-à-vis de la formation nordique. Disons pour ma défense qu'il s'agit d'une histoire de circonstances malheureuses... Promis juré, c'est à l'insu de mon plein gré si je mets une note si faible. Je reconnais d'ailleurs que je suis bien embêté au moment de vous parler du quatrième album de The NIGHT FLIGHT ORCHESTRA et pas vraiment au sujet du disque en lui-même, mon avis étant assez simple et tranché (on y reviendra rapidement) mais embêté par la rédaction de cette Kro-express où trois points précis me chagrinent particulièrement.

Le premier point, c'est vis-à-vis de mon collègue Jeff Kanji que je respecte énormément et dont je partage de nombreuses affinités musicales. Mais voilà, là où il se montre dithyrambique au sujet de ce "Sometimes The World Ain't Enough", je n'y vois qu'un album de B-sides de "Amber Galactic"... Une sorte de "Reload", en somme (voilà, c'est dit). Pour commencer, je ne suis pas fan du titre d'ouverture "This Time" tout comme je zappe d'ailleurs le morceau d'introduction de "Amber Galactic", cette manie de vouloir mettre en préambule une composition plus directe et typé Hard Pop FM 80s là où le groupe excelle vraiment avec leur facette Rock Funky 70s (oui, early 80s également) me chagrine un peu. Et puis j'ai surtout l'impression d'écouter un album dont le rapport de force tubes/remplissage s'est inversé comparé à l'offrande de 2017. Sur cette dernière, je zappais volontiers "Midnight Flyer", "Sad State Of Affairs" et "Saturn In Velvet" tout en étant très friand du reste alors qu'ici c'est l'inverse, je retiens surtout "Paralyzed", "Pretty Thing Closing In" et baille parfois sur le reste comme sur le titre-fleuve "The Last Of The Independent Romantics" qui me laisse de marbre.

Le deuxième point qui me titille c'est pour l'emploi du mot "Groove" qui logiquement ne devrait pas apparaître dans ce texte pour une simple question de redondance... Car non seulement il se trouve par le plus grand des hasards que je l'ai déjà employé lors de ma précédente chronique (et pour la première fois en près de cent textes) mais plus gênant encore, il se trouve qu'en lisant la chronique principale de Jeff, ô malheur, il y apparaît également. Pourtant il s'impose de lui-même ici. Car oui, à certains moments ça groove grave ! Même si je ne retrouve pas (à quelques exceptions prêts) la fraîcheur de l'album précédent, impossible de ne pas ressentir à de nombreux moments ce 'boogie style" qui donne au plus raide des corps l'envie de shaker son booty ou tout du moins de dodeliner de la tête. Ici, point de hits à la "Gemini", "Domino" ou "Something Mysterious" mais de bien belles mélodies et une section rythmique au poil, faisant en sorte qu'au moins si ce n'est aussi jouissif que la dernière fois, ça reste fort recommandable. Mais il manque le petit truc en plus qui fait d'un bon disque, un grand album... Le petit truc qu'avait "Amber Galactic" et dont son petit frère est dépourvu.

Et le troisième point relou c'est la notation. Évidemment un tel disque de mérite pas un 2/5 mais, comprenez-moi bien, mon avis très personnel concernant le style musical employé pas The NIGHT FLIGHT ORCHESTRA (et évoqué lors de ma KroX de "Amber Galactic") reste d'actualité et m'oblige à lui enlever d'office un point... Insistez pas, c'est pas négociable, je suis un peu buté. Alors si le précédent album avait récolté un 4/5 rabaissé à 3/5, la logique implacable veut que ce bon disque méritant facilement un 3/5 soit nivelé vers le bas pour un sévère 2/5.

Bref, ce "Sometimes The World Ain't Enough" est un bon disque, mais non seulement il l'est moins que son prédécesseur mais en plus il lui ressemble beaucoup trop pour le rendre pertinent. Alors messieurs, vaquez donc à vos groupes respectifs et revenez-nous dans quelques années avec un digne successeur à "Amber Galactic" et pour ma part, je ferai comme si ce vous n'aviez sorti en 2018 qu'une version deluxe de "Amber Galactic" avec un petit disque bonus en rab'... Car c'est ce à quoi il ressemble le plus.

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   JEFF KANJI

 
   METAL

 
   (2 chroniques)



- Björn Strid (chant)
- Sharlee D'angelo (basse)
- David Andersson (guitare)
- Richard Larsson (claviers)
- Jonas Källsbäck (batterie)
- Sebastian Forslund (guitare)
- Anna-mia Blonde (chœurs)
- Anna Brygård (chœurs)


1. This Time
2. Turn To Miami
3. Paralyzed
4. Sometimes The World Ain't Enough
5. Moments Of Thunder
6. Speedwagon
7. Lovers In The Rain
8. Can't Be That Bad
9. Pretty Thing Closing In
10. Barcelona
11. Winged And Serpentine
12. The Last Of The Independent Romantics



             



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