Recherche avancée       Liste groupes



      
METAL GOTHIQUE  |  STUDIO

Commentaires (5)
Metalhit
Lexique metal gothique
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

2015 Extinct
2017 1755
 

- Style : The 69 Eyes , Nightfall, Nightingale, Tiamat, Septicflesh, Deathronic, Rotting Christ, Galadriel, Joy Division
- Style + Membre : Daemonarch
 

 Site Officiel (1323)
 Myspace (1039)
 Chaîne Youtube (1441)

MOONSPELL - The Butterfly Effect (1999)
Par DARK BEAGLE le 12 Juillet 2021          Consultée 1063 fois

Toujours hyperactif, MOONSPELL enchaîne rapidement après "Sin/Pecado". "The Butterfly Effect" parait en 1999 et va marquer un nouveau palier dans la carrière des Portugais qui font encore une fois évoluer leur formule. Si l’on note rapidement un retour à une certaine violence et au chant agressif, ce n’est pas forcément un pas en arrière parce que l’enrobage change, bouge, va dans une direction de plus en plus Electro, flirtant parfois même avec l’Indus. Produit cette fois-ci par Andy Reilly en lieu et place de Waldemar Sorychta, le son est différent et pourtant tout de suite reconnaissable. Pourtant, ce disque divise les fans. Il y a ceux qui y voient du génie et d’autres qui n’entendent que du bruit.

Avec ce son plus synthétique, MOONSPELL lorgne parfois du côté d’un RAMMSTEIN (assez flagrant sur "I Am The Eternal Spectator"), ce à quoi cet album fut assez souvent résumé. Pourtant, l’ADN des Lusitaniens est toujours là, bien présent et perceptible. Si nous notons le retour d’une certaine brutalité, de nombreux passages ne sont pas sans rappeler le plus nuancé "Sin/Pecado", à l’instar de "Can’t Bee", qui offre une véritable respiration entre deux déflagrations et surtout "Tired", dans la même mouvance, mais plus arrangé, avec des chœurs grandioses qui vont bien et qui sauvent la fin de l’album du marasme dans lequel il semblait s’enliser.

Alors que MOONSPELL arrivait toujours à offrir des secondes parties de disque très réjouissantes, il marque le pas ici et les meilleurs titres sont concentrés au début. Ils vont définir les contours de "The Butterfly Effect", vont montrer les dents ou au contraire, nous cajoler. Fernando Ribeiro se veut plus extrême dans son chant, même s’il continue à susurrer, où à y aller avec sa voix claire après nous avoir prouvé sur l’essai précédent à quel point il la maîtrisait. "Soulsick" nous plonge directement dans le bain. Sombre, agressif, avec un clavier toujours omniprésent et présentant son côté le plus Electro. Cela va rester en ligne de fond tout du long, apportant une cohérence à l’ensemble.

Nous retrouvons toujours ces périodes de calme qui s’ouvrent sur des déflagrations certes attendues, mais pas toujours prévisibles. Et quand elles ne viennent pas, MOONSPELL se fait plus velours, pour mieux nous exploser par la suite. L’enchaînement "Can’t Bee"/"Lustmord" fait très mal, ce morceau étant l’un des plus violents qu’aient proposé les Portugais jusqu’alors. Ce disque semble se mouvoir dans une espèce de schizophrénie, sans réelle ligne directrice et joue sur sa grande variété. Malheureusement, c’est parfois un peu confus et il est aisé de se perdre au détour de morceaux que l’on n’arrive pas forcément très bien à situer.

Et c’est là le problème principal de ce "Butterfly Effect". Il ne se laisse pas apprivoiser facilement parce qu’il manque un fil conducteur à l’ensemble, il donne l’impression de sauter du coq à l’âne en fonction de l’humeur des musiciens. Ce qui n’est pas non plus exact car tout est résumé dans le titre de l’album. Ce fameux effet papillon, qui bat des ailes en Chine et qui va provoquer une tempête sur nos côtes (par exemple). Il est difficile de savoir ce que va donner chaque morceau, comment tout va évoluer et c’est peut-être bien le final, "K", qui résume le mieux cet état de fait, avec ses douze minutes qui nous conduisent toujours là où on ne l’attend pas.

Cela n’empêche pas MOONSPELL de marquer quelque peu le pas, malgré une foule de bonnes idées et une volonté de toujours agrandir son champ d’expression. Seulement il y a quelque chose qui ne fonctionne pas totalement sur ce disque, qui va peut-être trop loin dans la démarche, ou qui a été écrit trop rapidement pour être aussi efficace que les précédents. Avec un tel rythme, il n’est pas étonnant que les Lusitaniens fléchissent un peu les genoux. Ce qui était moins prévisible, c’est qu’ils allaient mettre du temps à se relever…

A lire aussi en METAL GOTHIQUE par DARK BEAGLE :


NIGHTINGALE
The Breathing Shadow (1995)
Self made man




LACRIMOSA
Alleine Zu Zweit (1999)
Dance of death


Marquez et partagez






Par DAVID




 
   MOX

 
   DARK BEAGLE

 
   (2 chroniques)



- Fernando Ribeiro (chant)
- Mike Gaspar (batterie)
- Ricardo Amorim (guitare)
- Sergio Crestana (basse)
- Pedro Paixao (claviers, samplers)


1. Soulsick
2. Butterfly Fx
3. Can't Bee
4. Lustmord
5. Self Abuse
6. I Am The Eternal Spectator
7. Soulitary Vice
8. Disappear Here
9. Adaptables
10. Angelizer
11. Tired
12. K
13. O Mal De Cristo



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod