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ULVER - The Assassination Of Julius Caesar (2017)
Par ISAACRUDER le 12 Septembre 2017          Consultée 2438 fois

Cela fait désormais un long moment qu’ULVER évolue dans son propre espace, isolé dans son génie, avançant au gré de ses passions, sans se soucier du monde extérieur. Un projet unique, sur lequel on revient, même en ayant délaissé quelques étapes de son parcours. Comme des retrouvailles avec un véritable ami en somme.

Pour ma part je ne me suis pas investi dans leur avant-dernier disque. Il n’y a jamais de honte à le dire avec ULVER. C’est un groupe dont la musique n’est pas figée. Chaque œuvre à sa source, son envie, sa démesure. Mais elle n’est pas censée entièrement plaire à celui qui les suit depuis le départ. ULVER est de fait un groupe différent à chaque album, et c’est pour cela qu’on l’aime. Il conserve à travers le temps son pouvoir d’attraction unique, et l’annonce d’une sortie fait venir la meute prête à entrer de nouveau en extase mystique. De mon côté, c’est ce "The Assassination Of Julius Caesar" qui m’a ramené vers eux. Comment, de toute façon, ne pas ressentir ce disque lorsque l’on est comme moi attiré par les formes de –Wave, la Pop délicate, l’Electro élégante ? ULVER marie tout cela dans cet album. Une union entre DEPECHE MODE, CROSSES et la mélancolie lunaire de "Shadows Of The Sun".

Il y a dans "The Assassination Of Julius Caesar" une élégance, une beauté, un aspect suave et une audace qui me touchent. Peut-être est-ce ce chant féminin délicat accolé à celui de Gvar. Ou bien ces instrumentations légères, jamais superflues, qui ponctuent une musique composée avec minutie comme la virgule ponctue une phrase de Flaubert. Les refrains sont des instants de magie ("Nemoralia") et certaines expérimentations toutes ulveriennes fascinent lors de leurs apparitions ("Rolling Stone"). Gvar, toujours aussi excellent, ose pousser le chant comme rarement auparavant. L’album est alors investi d’une présence, une atmosphère de chute, de décadence, de sexe certainement, à l’image de cet artwork mystérieux : est-ce le meurtre, l’étreinte ou bien les deux ?

On reprochera quelques titres plus faibles, dont le trop kitsch "1929", mais ils n’entachent en rien un album forgé par la grâce, qui s’avère être un oxygène indispensable dans cette actualité merdique. Et finalement, il tombe à pic cet album, sous son allure d’œuvre décadente et passionnée, elle nous parle des Anciens et de leur chute dans un moment d’extase, alors que notre propre monde achève le cycle et ne va pas tarder à rejoindre le destin de la grande Rome.

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- Ole Alexander Halstensgård
- Tore Ylwizaker
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1. Nemoralia
2. Rolling Stone
3. So Falls The World
4. Southern Gothic
5. Angelus Novus
6. Transverberation
7. 1969
8. Coming Home



             



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