METALLICA a l’idée de faire un album double. Encore. Visiblement, Ulrich n’a pas retenu la leçon de "Load/Reload". Et pourtant, ami lecteur, je fais partie de la minorité qui voit en "Hardwired" une belle performance de nos « Four Horsemen » vieillissant.

Je dirais que la galette pourrait représenter les différents visages musicaux qu’a adoptés METALLICA au cours de leur carrière. Alors bien sûr, il y a toujours du "Thrash". Je vois également la période "Black Album"/"Load" avec "Atlas, Rise !", "Dream No More" ou "MurderOne". C’est lent, c’est lourd, c’est du gros riff bien gras. Côté production, les gars ont enfin réalisé quelque chose de bien, une première depuis 2000.

Niveau écriture, Hammett n’a obtenu crédit, une première depuis "Kill'Em All". Pourquoi ? Simplement parce que Kirk a perdu ses enregistrements et n’a jamais pu les retrouver. C’est donc le duo Ulrich/Hetfield qui s’occupe de tous les morceaux, hormis "ManUNkind" sur lequel Trujillo compose un riff en hommage à Burton.

Bien sûr, il y a toujours des défauts : la longueur de certains morceaux, des titres auraient pu être enlevé afin de réaliser un seul disque : je pense notamment à "Here Comes Revenge" et "Am I Savage?". Mais je dois avouer que ça fait un bien fou d’écouter un disque de METALLICA sans grincer des dents. Peut-être est-ce moi qui n’en demande pas assez ou qui n’espérais rien. Peut-être suis-je un peu trop indulgent, mais Dieu que c’est bon.

Morceau préféré : "Halo On Fire".