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PLUS DEATH QUE CORE  |  STUDIO

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ALBUMS STUDIO

2010 The Adversary
2013 1 Hate
2015 1 Holy War
2017 Dear Desolation
2019 Human Target

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2008 Infinite Death
2023 2 The Aggression Sessions [sp...

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THY ART IS MURDER - Holy War (2015)
Par T-RAY le 31 Décembre 2019          Consultée 924 fois

"Holy War" de THY ART IS MURDER, c'est en quelque sorte "Hate" mais avec une production encore plus propre et nette et (beaucoup) moins de breaks inutiles. Qui a dit "aseptisée" ? À celui-ci - petit insolent, va - je réponds : non ! Certes, Will Putney, architecte en chef de FIT FOR AN AUTOPSY, est toujours derrière la console, à l'enregistrement comme au mixage, et paraît avoir calmé les ardeurs du combo australien… Mais paradoxalement, son travail a permis de rendre les guitares moins monolithiques et bourrines qu'elles ne l'étaient sur le deuxième album studio du combo australien. Ce qui fait davantage ressortir l'aspect Metalcore - donc l'aspect mélodique - du Deathcore du désormais quartette… Et ça n'est pas plus mal !

Il faut dire qu'avec un Sean Delander qui retrouve la guitare rythmique (tout en tenant la basse, quel homme !) en lieu et place de l'inodore et incolore Tom Brown (quel nobody, celui-là...), THY ART IS MURDER retrouve un peu de couleurs de ce côté-ci. Le bonhomme s'entend bien avec Andy Marsh et, au bout du compte, cela donne un album qui se tient beaucoup mieux sur toute sa durée : le riffing est sensiblement plus soigné, ici, et les soli restent de qualité, ce qui évite au groupe de s'arc-bouter sur du chugging inexpressif. Alors qu'on décrochait facilement de "Hate", une fois arrivé devant "Dead Sun", la formation nous maintient attentif tout du long sur "Holy War", même si le troisième opus de la carrière des Aussies n'est pas sans faiblesses.

La principale de ces faiblesses étant peut-être la lassitude qui se fait jour dans les vocaux de CJ McMahon, étonnamment mono-registre sur ce disque et qui omet quasiment les growls les plus caverneux et les screams les plus hauts de son interprétation. Pourtant, l'on sait depuis "The Adversary" de quoi le hurleur est capable, mais son départ subit du groupe après la sortie de "Holy War" confirmera qu'il n'était certainement plus très à l'aise avec la musique du combo. Ce qui fait que son duo (duel ?) sur "Coffin Dragger" avec l'autre illustre vocaliste australien du moment, Winston McCall (de PARKWAY DRIVE) n'explose pas comme il le devrait. Pourtant, la compo est à la hauteur, avec quelques riffs solides et d'appréciables passages plus atmosphériques qui assombrissent l'ensemble.

Ce genre de passages atmo, déjà présents sur "Hate" et dont la récurrence sonnait alors comme l'incapacité du groupe à générer des ambiances plus sinistres qu'à coups de riffs, comme c'était le cas sur "The Adversary", trouvent un écho plus favorable sur "Holy War". Ils accrochent davantage l'oreille, dès l'inaugural "Absolute Genocide", d'ailleurs, et il n'est pas sorcier de comprendre pourquoi : c'est parce qu'ils sont employés sur des titres qui ne manquent pas de riffs, justement. THY ART IS MURDER semble avoir compris que c'est en alliant ces deux façons de créer des ambiances qu'il serait le plus efficace. Ce qui donne naissance à des morceaux assez catchy, comme en témoignent le morceau-titre mais "Deliver Us To Evil", le mid-tempo sous tension "Violent Reckoning" et le tragique "Child Of Sorrow".

Le fait que trois de ces quatre titres-là figurent sur le dernier tiers de l'album rend compte d'une force supplémentaire qu'a "Holy War" par rapport à son aîné "Hate" : il ne connaît pas de gros passage à vide, et surtout pas sur la fin, ponctuée par le massif et dramatique "Naked And Cold" où l'interprétation de CJ McMahon est au poil, cette fois, et rend palpable la détresse des paroles. Non, ce troisième album studio de THY ART IS MURDER ne souffre d'aucune réelle baisse d'intensité même s'il s'avère moins brutal que "The Adversary" et moins bourrin que son prédécesseur direct. Il est mesuré… Et si cela lui sied bien, c'est aussi ce qui lui évite de sortir franchement du lot. Il n'est pas un grand album de Deathcore, non : juste un bon opus dans le genre, qu'on a plaisir à retrouver de temps en temps.

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   T-RAY

 
   (2 chroniques)



- Cj Mcmahon (voix)
- Sean Delander (basse)
- Andy Marsh (guitare)
- Lee Stanton (batterie)


1. Absolute Genocide
2. Light Bearer
3. Holy War
4. Coffin Dragged
5. Fur And Claw
6. Deliver Us To Evil
7. Emptiness
8. Violent Reckoning
9. Child Of Sorrow
10. Naked And Cold
11. Vengeance (bonus Track)



             



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