Aujourd’hui, je vais vous parler de "Burning Bridges". Et il y a des choses à dire dessus, croyez-moi. Un essai un peu particulier dans une discographie qui prendra étrangement son envol sur l’opus suivant. Pourtant, il y en a pas mal pour dire qu’il s’agit certainement là du meilleur album d’ARCH ENEMY. Et… pardon ? Ah. Ce n’est pas le sujet de la kro-x du jour, mais le "Burning Bridges" de BON JOVI, si ?
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Bon, là, forcément, j’ai nettement moins de choses à dire.

Ok. Alors, ce n’est pas un album à proprement parler, plutôt une collection de titres inédits et inachevés, histoire de partir en tournée et de clore un contrat avec Mercury au profit de Island Records. Le point positif : ça ne dure que quarante minutes. Le point négatif ? D’un certain point de vue, c’est déjà quarante minutes de trop.

Qui plus est, Richie n’est plus là. Et ça la fout mal, quelque part. Ceux qui attendaient des fulgurances au niveau de la guitare peuvent s’assoir dessus et écouter ces chansons acidulées en se demandant ce qu’aurait pu apporter Sambora à l’ensemble. Après, Jon semble un peu plus concerné par ce qu’il chante, ce qui donne un aspect un peu plus intimiste à l’ensemble, qui n’est pas sans évoquer "These Days" et sa mélancolie presque permanente.

Sauf que "These Days" est bien plus mémorable que ce "Burning Bridges". Ça manque tout de même d’un bon refrain bien fédérateur, d’une envie d’en mettre plein la vue (et il est possible de le faire avec une ballade). Cela reste terriblement vain et frustrant parce que BON JOVI semble être complètement cramé et ne présente au final que bien peu d’intérêt…

Anecdotique, en somme.