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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1974 Rush
1975 Fly By Night
  Caress Of Steel
1976 2112
  All The World's A Stage
1977 A Farewell To Kings
1978 Hemispheres
1980 Permanent Waves
1981 Moving Pictures
  Exit... Stage Left
1982 Signals
1984 Grace Under Pressure
1985 Power Windows
1987 Hold Your Fire
1989 Presto
  A Show Of Hands
1991 Roll The Bones
1993 Counterparts
1996 Test For Echo
2002 Vapor Trails
2004 Feedback
2007 Snakes & Arrows
2012 Headlong Flight
  Clockwork Angels
 

- Style : Dream Theater, Jethro Tull, Crusade, Yes, Day Six, Graphic Light Theory, Speaking To Stones, The Vicious Head Society, Hällas, Odd Logic, Styx, Maschine, Queen, Mind's Eye
- Membre : Rock Aid Armenia, Envy Of None
 

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RUSH - 2112 (1976)
Par JANETHEFUCKINJURIST le 1er Décembre 2002          Consultée 12333 fois

Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par DARK BEAGLE

Voilà un album indispensable, un de ceux que tous les fans de Rock complexe, recherché, Progressif, se doivent de posséder.
Au début des années 70 cohabitaient dans le paysage musical toute une tripotée de groupes proposant une réelle alternative au Rock pur et dur et au Hard Rock naissant. Leur musique se voulait expérimentale, laissant une large place aux instrumentations en tous genres et aux délires conceptuels les plus démesurés. Ainsi était né le Rock Progressif, sous l'égide de ceux que l'on considère aujourd'hui comme des groupes mythiques : KING CRIMSON, PINK FLOYD, GENESIS, KANSAS, EMERSON LAKE & PALMER, The GRATEFUL DEAD, YES, SOLFT MACHINE ou encore MAGMA, tous dissemblables mais partageant une créativité et une imagination sans bornes.

Parallèlement, d'autres groupes de Rock plus conventionnels voire même d'allégeance Hard ROck-ienne osaient intégrer à leur musique à guitares saturées des parties progressives au travers de textes ésotériques et de passages atmosphériques : parmi eux et aux alentours de 1975, on peut citer RAINBOW (sur "Rising"), QUEEN (sur "A Night At The Opera"), et bien sûr RUSH avec son formidable "2112".

Après trois albums de Hard influencés par LED ZEPPELIN, le trio magique canadien Geddy Lee (basse, chant) - Alex Lifeson (guitares) - Neil Peart (batterie) invente ce que l'on appellera le désormais le Hard Progressif, savant mélange de Hard racé et de Progressif inspiré.

Tout est dit dans le premier morceau ("2112"), une fresque conceptuelle faramineuse, longue de vingt minutes, basée sur une nouvelle de la philosophe russe Ayn Rand. Il s'agit d'une histoire futuriste contant la découverte par un homme d'une guitare en l'an 2112, instrument disparu depuis longtemps dans un monde sous l'autorité des terribles prêtres des temples de Syrinx, bien réfractaires à toute forme d'expression, et contrôlant grâce à leurs gigantesques ordinateurs le moindre mouvement, le moindre écart de comportement de la part de leurs concitoyens. On passe ainsi de la joie naïve et béate d'un personnage ne se rendant pas compte de sa situation, au désespoir de ce même homme transformé par sa découverte, et ayant entrevu quelle pouvait être la vie des hommes avant la prise de pouvoir par les prêtres.

Les différents passages de l'histoire sont illustrés à merveille par une musique technique, enjouée, et surtout par les différents tons employés par Geddy Lee, jouant tour à tour le rôle du personnage principal (de la joie à la mort) et des prêtres. Ce morceau génial se décompose en sept sous-parties ; de l'ouverture, cavalcade triomphante et spatiale ("Overture"), au final ("Grand Finale") aux superbes parties de batterie, en passant par la découverte de l'instrument ("Discovery") et le passage lumineux de la chute d'eau, remarquablement illustré par Alex Lifeson, ou encore le passage de la présentation décrivant à merveille l'opposition prêtres/personnage principal en alternant passages puissants, accrocheurs et mélodies simples, légères ("Presentation"). Un morceau fantastique, qui laisse entrevoir tout le talent instrumental du trio (quel niveau !), et qui rappelle parfois le "Tommy" des WHO, ou certains morceaux de SUPERTRAMP auxquels on aurait ajouté des guitares à la MAIDEN époque "Killers", bref une chanson géniale définissant véritablement le son et la musique si particulière de ce combo extraordinaire.

Alors bien sûr, après un tel morceau, il est difficile de se contenter des cinq chansons restantes, dont aucune n'atteint les quatre minutes. Pourtant chez RUSH, et comme il est de mise avec les tous meilleurs groupes, la qualité est bien présente dans tous les morceaux, et cet album ne fait pas exception à la règle avec encore le très beau "A Passage To Bangkok" et sa mélodie envoûtante, "The Twilight Zone" dont le début rappelle le THIN LIZZY de l'époque "Bad Reputation" (sorti en 1977), "Lessons" et son refrain à la AC/DC, le déprimant "Tears", et pour finir, le vivifiant "Something For Nothing".

Deux écoutes sont nécessaires pour s'habituer à la voix aiguë de Geddy Lee et cerner les différentes articulations des morceaux, après ce n'est que du bonheur ! Un must !

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Well, it's one for the money, two for the show !


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   DARK BEAGLE

 
   JANETHEFUCKINJURIST

 
   (2 chroniques)



- Geddy Lee (chant, basse)
- Alex Lifeson (guitare)
- Neil Peart (batterie)


1. 2112
2. A Passage To Bangkok
3. The Twilight Zone
4. Lessons
5. Tears
6. Something For Nothing



             



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