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PROG METAL EXTRÊME  |  STUDIO

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NE OBLIVISCARIS - Citadel (2014)
Par WëN le 18 Mai 2018          Consultée 2225 fois

Suite à un premier effort qui n'avait manqué de mettre sur les genoux bon nombre de fans de Prog Metal (tout du moins, ceux assez ouverts à l'extrême pour en apprécier les riches atours), revoici NE OBLIVISCARIS qui re-débarque déjà dans les bacs, bien décidé à marquer les esprits tant qu'ils sont encore chauds. Même si dorénavant chez Season Of Mist et bénéficiant donc d'une promotion plus importante, les Australiens, de par leurs origines, savent pertinemment qu'éloignés qu'ils sont des principaux circuits commerciaux, il leur faudra redoubler d'effort pour, déjà, ne pas se faire oublier mais surtout, pour se maintenir aux sommets des charts Prog extrêmes en confirmant les espoirs placés en eux. C'est chose faite !

Sous des abords plus brumeux, les contours de "Citadel" mettent plus de temps à se dessiner. Émergeant en serpentant du bush australien, NE OBLIVISCARIS change déjà la donne, nous proposant ici un album plus raffiné.

Enfin, non.

Enfin, si.

Enfin, ça dépend.

On va dire que NEO mélodise davantage son propos ici, là où une fougue toute fraîche l'emportait sur "Portal Of I". Ainsi, certains passages (relativement) plus posés laissent parfois de côté le riffing de bâtard au profit de parties instrumentales plus enlevées, soli et mélodies de rigueur inclus ("Painters Of The Tempest (part 2)").

Non pas que les Australiens ne riffent plus (ramassez-vous "Pyrrhic" dans les mâchoires), mais ils arrivent à agencer leurs idées différemment, laissant plus de temps à chacune d'elles pour s'exprimer et faire leur œuvre, leur formule abrasive ne virevoltant plus forcément à chaque rafale de batterie. Et cela crée en soi de toutes aussi magnifiques ambiances telles que toute la fin de "Pyrrhic" et une bonne moitié de "Devour Me, Colossus (Part 1)". NEO, plus sobre, n'est donc plus forcément là pour 'juste' en foutre plein la vue, la folie sachant céder à la finesse.

Mais, rassurez-nous, "Citadel" n'en est pas pour autant plus pépère, car lorsqu'il décide d'envoyer la sauce, notre sextet ne fait pas de pitié, les furieuses premières minutes de "Pyrrhic" (nous les évoquions) et "Devour Me, Colossus" le prouvant sans peine. Et là vous vous dites "mais le mec, il nous cite les mêmes titres" ?! Que vous soyez déjà familiers avec le groupe ou non, vous le voyez en tout cas venir, les Australiens ne lésinent pas sur les moyens lorsqu'il s'agit d'alterner finesse mélodique et brutalité rythmique au sein de chacune de leurs pièces. La dualité est donc de mise. Idem pour les chants hurlés/clair (en nette progression, d'ailleurs).

Pour le reste, la basse sait toujours faire des merveilles (le tapping sur "Devour Me, Colossus", "Painters Of The Tempest"). Le violon, définitivement à l'aise dans tous les registres - de la valse Death Metal à l'intimité des débordements les plus ambiants - ne cesse d'impressionner. Le groupe n'oubliera pas non plus de saupoudrer allègrement ses riffs avec des guitares acoustiques pour les illuminer dans leurs moindres résonances. Et c'est sur un final hypnotique et désenchanté, qu'il nous abandonne là.

Plus concis, sans doute plus abouti dans la façon d'amener ses idées et de les mettre bout à bout sans forcément s'éparpiller dans tous les sens, "Citadel" est donc la scintillante confirmation de tout l'espoir que nous pouvions placer en ce combo-du-bout-du-monde. Et précisons que, malgré cette note un peu plus basse que celle dédiée à son aîné, nous ne pensons pas que "Citadel" soit qualitativement inférieur à ce dernier. Un peu moins bluffant certes, mais la démarche étant sensiblement différente, nous ne saurions raisonnablement pas les juger sur les mêmes critères.

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- Tim Charles (violon, chant, piano)
- Xenoyr (chant, textes)
- Benjamin Baret (guitare)
- Daniel 'mortuary' Presland (batterie)
- Brendan 'cygnus' Brown (basse)
- Matt Klavins (guitare)


1. Painters Of The Tempest (part I): Wyrmholes
2. Painters Of The Tempest (part Ii): Triptych Lux
3. Painters Of The Tempest (part Iii): Reveries From
4. Pyrrhic
5. Devour Me, Colossus (part I): Blackholes
6. Devour Me, Colossus (part Ii): Contortions



             



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