Troisième opus des clowneries de STEEL PANTHER...
Et là, c'est le drame, car la magie n'opère plus comme dans le passé...
Que se passe-t-il ?

En toute franchise, je me surprends à en faire un bilan acide/amer. En effet, les paroles sont assurément la marque de franchise de cette entreprise, née pour choquer et proposer un humour ultra provoc' et douzième degré (si ce n'est pas votre état d'esprit, passez votre chemin !).
Non, de ce côté-là, je retrouve ce que je suis venu chercher depuis le départ avec ce groupe : une bonne dose de provocation avec des textes orduriers, grossiers et calibrés "sex & co" constamment.
Effectivement, à la longue, le groupe aura fini par me lasser car les tubes ne sont plus à l'ordre du jour. Et c'est bien la faute de la musique !
Si "B.V.S" lorgne vers W.A.S.P par exemple ou "Party Like Tomorrow Is The End Of The World" se veut un hommage à TWISTED SISTER, pour le reste on navigue sur du BON JOVI de troisième division, et c'est véritablement la douche froide.

STEEL PANTHER semble avoir perdu son mojo : une espèce d'autoroute de titres, sans trop de pêche, et construits de façon terriblement lourde et presque chiante. Les horreurs de "You're Beautiful When You Don't Talk" sont portées par un mid-tempo fade et sans saveur, tout comme "Gloryhole" qui laisse sur le bas-côté son potentiel titre de tube scénique...

Pourtant, "Pussywhipped" ouvrait la danse avec réussite, mais il s'agissait assurément de l'arbre qui cache la forêt.
Au final, c'est bien l'ennui qui domine ici : une sorte d'easy listening pour tant de lyrics graveleuses à souhait !

Damned, je ne pensais donc jamais écrire cela avec STEEL PANTHER, ces rois de la scène, mais ici, la tablée proposée est sacrément chiante...

Note réelle : 1,5/5.